Soyons unis
Lettre ouverte de Steven Guimond-Corriveau de RimouskiSoyons unis. Nous n’habitons pas les États-Unis. Oui, ce qui se passe chez nos voisins du sud influence grandement nos vies. Oui, nos courants sociaux et notre économie en dépendent grandement. Par contre, soyons unis : nous n’habitons pas les États-Unis.
Que l’un ou l’autre ait gagné, prenons la division du peuple américain comme un signal d’alarme et non comme une fatalité qui nous sera imposée.
Que nous soyons « moutons », « complotistes », pro-Trump, pro-Harris, soyons unis : nous n’habitons pas les États-Unis. Nous avons tant de leçons à tirer de ce qui se passe au sud.
Il n’est pas le temps de nous entre-déchirer. Nous devons cesser d’identifier les gens qui ne pensent pas comme nous comme des idiots.
Chaque humain a sa vision, ses aspirations, ses valeurs et ses peurs. Ce n’est pas en nous ignorant les uns les autres que nous progressons.
Soyons unis : nous n’habitons pas les États-Unis.
Débattre pacifiquement
Les Américains ont fait un choix, mais nous, nous pouvons encore faire le choix de nous parler. De nous parler et de débattre pacifiquement et intelligemment.
Ce n’est pas en mettant un couvercle sur les sujets sensibles que nous les réglons ; nous créons des chambres d’écho qui, à leur tour, génèrent des situations explosives. L’extrême gauche nourrit l’extrême droite et vice versa.
Nous n’avons pas besoin des extrêmes, mais nous avons besoin que la gauche cesse de lever le nez sur les peurs de la droite.
La droite doit cesser de prendre la gauche pour des faibles. Soyons unis : nous n’habitons pas les États-Unis.
Nous habitons le Québec, nous pouvons décider de ce qui se passe chez nous, mais pour cela, nous devons le faire tous ensemble, même si cela implique d’écouter parfois des avis qui ne nous plaisent pas du tout.
Soyons unis, nous sommes Québécois, et nous pouvons encore choisir notre avenir.
Lettre ouverte de Steven Guimond-Corriveau de Rimouski