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L'étincelle et le burnout

Laisser place à la surprise

La chronique « L’étincelle et le burnout » par Tamara Roy-Stang
Tamara Roy-Stang et Annie Cayouette à l’événement « Épuisement professionnel : oser partager pour prévenir et… s’épanouir ! » (Photo courtoisie Anybel Roussy)

Lundi dernier, j’ai eu le plaisir de partager la scène avec ma conseillère d’orientation pendant mon arrêt de travail. Ma coprésentatrice, Annie Cayouette, a abordé un sujet qui façonne ma vie depuis plusieurs années mais que j’ai peu exposé au grand jour : les synchronicités.

C’est un phénomène qui s’est mis à opérer dans ma vie en prenant un pas de recul, en créant de l’espace et en acceptant de me laisser guider par ma boussole intérieure.

Certains trouveront le mot synchronicité un peu ésotérique, mais je n’en ai pas de meilleur pour expliquer mon expérience personnelle.

Juste avant mon épuisement, je commençais à me considérer comme malchanceuse : mes expériences de travail semblaient souvent plus difficiles que celles de mes pairs, des événements indésirables survenaient constamment, alors que je faisais tout pour reprendre le dessus et retrouver un sentiment de bien-être et de contrôle dans ma vie. J’avais toujours des bâtons dans les roues.

Au fur et à mesure que je prenais le temps de faire le ménage dans mes 27 ans de bagage accumulé jusqu’à mon arrêt de travail, je sentais qu’une transformation s’opérait.

La transformation 

Je n’étais plus disponible pour les personnes qui ne m’énergisaient pas.

Je réservais exclusivement le peu d’énergie que j’avais réussi à retrouver pour des expériences nourrissantes. Pas de compromis.

C’était par nécessité que j’ai commencé, puis par amour-propre que j’ai continué.

Cette démarche de vrai ménage a créé de l’espace pour l’expérimentation et la surprise. Plutôt que de remplir mon horaire des semaines d’avance pour donner de l’énergie à tout et tout le monde, il y avait soudainement place au flow dans ma vie.

Mon radar était à l’affût des occasions qui m’animeraient, j’avais le temps et l’espace mental pour les saisir au passage et j’intégrais mon ressenti comme donnée importante dans ma prise de décision.

Graduellement, les bonnes personnes arrivaient au bon moment. Elles me permettaient de continuer sur ma lancée et découvrir de nouvelles avenues.

La chance semblait être de retour.

Dire non pour élargir l’éventail des possibilités

J’avais toujours cru que je devais travailler fort (trop fort) pour avoir une bonne vie. Ce travail m’a amené beaucoup de succès, mais me coûtait trop cher.

Apprendre à dire non et à avoir confiance donne un autre type de succès : moins prévisible, beaucoup plus fluide, mais tellement plus gratifiant et énergisant.

L’histoire derrière le fait que j’écrive ces mots dans un avion pour passer cinq semaines en Amérique du Sud en est un exemple, mais j’aurais besoin de plusieurs chroniques pour tout exprimer. 

Je ne dis pas que je suis désormais à l’abri des mauvaises périodes, loin de là. J’avance simplement que la magie de la vie opère quand on lui laisse sa place.

Des surprises bienvenues et inimaginables ont pu entrer dans ma vie seulement quand j’ai su créer de l’espace au calendrier et développer graduellement ma confiance en l’avenir.

L’anti-résolution 2025 arrive à grands pas

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