« HABIC » : c’est un départ sur le terrain !
400 nouvelles unités résidentielles prévues jusqu'en 2032Le Groupe DTM a officiellement entamé le projet domiciliaire privé « HABIC », mercredi, l’un des plus importants du genre dans l’histoire de Rimouski.
Jusqu’en 2032, l’entreprise souhaite construire 400 nouvelles unités résidentielles dans un quartier d’un million de pieds carrés, situé à proximité du Centre sportif Valois-Doucet dans le district Bic.
Pour l’instant, la première phase consiste à l’érection de deux immeubles de huit logements avec une livraison prévue d’ici le printemps 2025.
Une soixantaine d’unités s’ajouteront chaque année dans un secteur que le Groupe DTM souhaite innovant, économique et respectueux de l’environnement.
« Si nous pouvions, nous serons prêts à construire les 400 unités dès maintenant. Nous avons toutefois besoins de rues et d’infrastructures. La Ville de Rimouski collabore bien avec nous, mais nous espérons qu’elle suive notre rythme dans les prochaines années », indique monsieur Perreault, déjà propriétaire de 600 espaces locatifs résidentiels et commerciaux à Rimouski.
Conserver l’environnement naturel
Le Projet HABIC mettra en valeur la rivière Bic, mais aussi les forêts et les zones humides existantes. Miguel Perreault promet que les espaces extérieurs encourageront la convivialité de l’environnement naturel dans le secteur.
« Le Bic est un endroit serein, paisible et bucolique. On est à côté de l’autoroute 20, à quelques minutes du parc, du club de golf, de commerces locaux et du centre-ville de Rimouski. Nous voulons une harmonie entre le noyau communautaire créé et la dynamique sociale sur l’ensemble du site. C’est pour ça que nos logements seront construits avec une efficacité énergétique de grande qualité », explique-t-il.
Urgence d’agir
Selon les estimations, HABIC devrait générer des retombées directes de 20 M$ par année pour Rimouski, dont 1,3 M$ en taxes foncières.
Il s’ajoute aux nombreux chantiers en cours pour sortir la ville de la crise du logement qui l’affecte depuis de nombreuses années.
« Il y avait urgence d’agir. Tous les acteurs et les entrepreneurs locaux sont de bonne foi. C’est une autre solution pour améliorer notre taux d’inoccupation. La baisse des taux d’intérêt et des prix des matériaux de construction stimulent ce genre de projet. Ça augure bien pour le futur de Rimouski. Je pense qu’on pourra passer à travers cette crise-là bientôt », croit Miguel Perreault.