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Rimouski n’envisage pas un complexe sportif en dôme

Option moins chère pour disposer d'un terrain synthétique intérieur
La Ville de Rimouski refuse d’envisager la construction d’un dome pour profiter d’un terrain synthétique durant la saison froide. (Photo courtoisie Collège Francais)

Malgré que le gouvernement du Québec a refusé à deux reprises de financer son complexe sportif intérieur envisagé, la Ville de Rimouski n’est pas intéressée pour la constriction d’un dôme, une option moins chère vers laquelle s’est notamment tournée la Ville de Gatineau.

« Pour l’instant, ce n’est pas une option envisagée par le conseil municipal parce que ça coûte peut-être moins cher, mais ça dur moins longtemps. On veut avoir une structure plus permanente et on travaille en fonction d’avoir cette structure plus permanente et non pas pour avoir une structure dont la durée de vie sera limitée, notamment en raison de nos hivers. Je respecte les villes qui sont allées vers cette option, mais pour l’instant, ce n’est pas la direction que nous entendons prendre », commente le maire de Rimouski, Guy Caron.

La Ville de Gatineau a développé un projet de dôme sportif municipal sur le site de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) disposant déjà d’un terrain synthétique.

« En plus de combler le manque de surface synthétique intérieure dans l’ouest du territoire de Gatineau, ce projet permettra aussi d’offrir un usage polyvalent pour diverses disciplines sportives, dont le soccer, le football, le baseball, le frisbee ultime, le golf, le rugby », souligne Cynthia Lauzon, du service des communications de la Ville de Gatineau.

Dôme saisonnier

À Gatineau, différentes structures possibles pour couvrir une surface synthétique ont été analysées, allant du bâtiment permanent à un dôme permanent ou saisonnier.

« Un dôme saisonnier a l’avantage de pouvoir être érigé rapidement et il offre une plus grande durée de vie qu’un dôme érigé sans démontage, que l’on doit climatiser et dont la durée de vie est réduite par l’exposition au soleil durant tout l’été », précise-t-on.

L’installation du dôme a lieu à l’automne et la désinstallation sera effectuée à la fin du printemps de chaque année. Il faut envisager une durée de 5 à 8 jours de travail pour chacune des étapes (installation et désinstallation).

La Ville de Gatineau a estimé à 5 M $ les coûts d’acquisition et d’installation d’un dôme saisonnier, dont l’ouverture est prévue pour l’automne 2025.  

Un exemple de dôme saisonnier pour la pratique d’activités intérieures durant l’hiver. (Photo courtoisie Collège Français)

L’exemple d’un dôme offrant des avantages exceptionnels se situe à trois heures de route. Construit en 2017, celui du Stade Canac à Québec maximise l’utilisation du terrain synthétique de baseball à l’année.

Il permet maintenant d’avoir le plus gros programme de sport étude baseball au Québec et offre l’occasion de jouer sur la même surface que les joueurs professionnels des Capitales.

Projet de 38 M $

À Rimouski, le projet actuel est de 38 M$. La Ville a prévu 21,5 M $ pour sa réalisation.

« Pour l’instant, nous n’avons pas 38 M$ de planifier à notre budget. Je ne pense pas que la Ville pourrait assumer 38 M$ dans un projet comme celui-là. Le secteur privé est une possibilité. Les partenaires institutionnels sont une autre possibilité. L’autre possibilité serait d’aller de l’avant avec un projet plus modeste à la hauteur de ce que la Ville peut investir, autour de 21 M$. Si on va dans cette direction, on ne pourra pas réaliser le plan initial », affirme le maire Caron.

Le projet initial comprend notamment un terrain de soccer à 11 pouvant être réaménagé en deux terrains à sept, ainsi qu’une piste d’athlétisme.

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