Pierre-Luc Leclerc : la 11e est finalement la bonne
Son enquête sur remise en liberté est finalement amorcéeL’enquête sur remise en liberté de Pierre-Luc Leclerc, l’ancien attaché politique du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, a finalement débuté mercredi à 16 h au palais de justice de Rimouski.
Les procédures reprendront ce vendredi 22 novembre.
L’avocate de l’accusée, Me Maryse Beaulieu, tente de convaincre le juge de la Cour du Québec, Yves Desaulniers, de remettre son client en liberté pendant les procédures judiciaires.
Les garanties qu’elle a soumises au ministère public n’ont pas convaincu la procureure Marie-Pier Chicoine-Côté d’autoriser la remise en liberté sous conditions de Leclerc, d’où la nécessité de tenir un débat sur la question.
Pierre-Luc Leclerc est accusé de harcèlement criminel et de bris d’engagement.
Avant sa tenue, l’enquête sur remise en liberté initialement prévue le 23 septembre a été reportée à 10 reprises, d’abord au 24 et au 27 septembre pour ensuite être transférée au 7, 10, 17, 21 et 25 octobre ainsi qu’au 18 et 20 novembre.
Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une peine compte à 1,5 jour par jour.
Harcèlement criminel
L’homme de 38 ans a été arrêté pour une première fois le 17 juin dernier relativement des événements qui se seraient déroulés entre le 26 novembre 2022 et le 16 juin 2024 et qui ont entraîné le dépôt d’accusation de harcèlement criminel.
Des conditions de remise en liberté lui avaient alors été imposées. Il a été arrêté une deuxième fois le 13 septembre dernier.
Il est accusé de ne pas avoir respecté ses conditions et d’avoir commis du harcèlement criminel entre le 3 et le 12 septembre 2024.