Pierre-Luc Leclerc devra porter un bracelet antirapprochement
L'ex-attaché politique de Maxime Blanchette-Joncas est remis en libertéPierre-Luc Leclerc devra porter un bracelet antirapprochement et suivre une thérapie de deux mois au CRC Le Pavillon à Québec à compter du 4 décembre prochain.
Ce sont deux des conditions imposées vendredi matin, au palais de justice de Rimouski, à l’ancien attaché politique du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, pour sa remise en liberté.
Il n’y a finalement pas eu d’enquête sur remise en liberté puisque les deux parties se sont entendues sur des conditions de remise en liberté.
Parmi les conditions, notons une caution de 500$ sans dépôt, se présenter au tribunal lorsque requis, ne pas quitter la province de Québec, ne pas communiquer avec la plaignante, ne pas se trouver dans un rayon de 500 mètres du lieu de résidence et de travail de cette dernière, s’abstenir de consommer ou d’être en possession d’alcool, de drogue ou de cannabis et une interdiction de posséder des armes.
Prisonnier dès sa sortie de thérapie
Pierre-Luc Leclerc devra se constituer prisonnier à sa sortie de la maison de thérapie. Il reviendra en cour le 4 février 2025 pour donner une orientation à ses dossiers.
Pierre-Luc Leclerc est accusé de harcèlement criminel et de bris d’engagement. Il était détenu depuis son arrestation, le 13 septembre.
Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une peine compte à 1,5 jour par jour.
Harcèlement criminel
L’homme de 38 ans a été arrêté pour une première fois le 17 juin dernier relativement des événements qui se seraient déroulés entre le 26 novembre 2022 et le 16 juin 2024 et qui ont entraîné le dépôt d’accusation de harcèlement criminel.
Des conditions de remise en liberté lui avaient alors été imposées. Il a été arrêté une deuxième fois le 13 septembre dernier. Il est accusé de ne pas avoir respecté ses conditions et d’avoir commis du harcèlement criminel entre le 3 et le 12 septembre 2024.