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Des cerfs impressionnants récoltés à Sainte-Blandine!

Des « bucks » trophées à quelques kilomètres de Rimouski
« C’est mon plus gros cerf à vie et je ne connais personne qui a récolté un chevreuil comme celui-là. C’est un « buck » d’exception, un phénomène », indique Gilles Albert. (Photo courtoisie)

La période de la chasse du cerf de Virginie 2024 révèle que les densités de cerfs seraient en hausse dans la zone 2 Bas-Saint-Laurent et aussi dans la région immédiate de Rimouski, où plusieurs mâles prélevés sont impressionnants.

Et parmi ces « bucks» trophées, certains ont été récoltés dans le district de Saint-Blandine. Comme celui de Gilles Albert qui a prélevé son plus imposant cerf à vie, sur un de ses lots privés.

Le « master buck » au panache atypique et palmé de 13 pointes a affiché 340 livres sur la balance, 288 livres une fois éviscéré et 201 livres en quartiers.

« C’est mon plus gros cerf à vie et je ne connais personne qui a récolté un chevreuil comme celui-là. C’est un « buck » d’exception. On voit ce genre de chevreuil très, très rarement », commente Gilles Albert qui qualifie son cervidé comme étant un phénomène de la race.

Dernier jour et dernière heure

Des chasseurs avaient observé le cerf sur des caméras installées sur des lots voisins des siens. 

« Je l’ai vu juste au moment de faire feu. Ça s’est passé la dernière journée de la période de chasse. Il était 15 h 15 et il restait environ une heure avant la noirceur », précise Gilles Albert.

Le nemrod ne chassait pas le chevreuil sur ses lots depuis quelques années, préférant aller traquer celui de l’Île d’Anticosti.

« J’avais prévu de ne pas y aller cette année », ajoute celui qui ne regrette pas sa décision. L’an dernier sur Anticosti, il avait prélevé un cerf de 10 pointes, pesant 172 livres éviscéré, ce qui est très rare sur l’île.

Depuis sa récolte historique, de bons chasseurs de cerfs appellent Gilles Albert pour lui signifier leur admiration et plusieurs sont allés voir son « master buck » de près. « On ne verra plus ça », lui ont-ils dit.

Autre « big buck »

Fabien Brisson a chassé dans le territoire public, connu comme étant celui du « Club des Raquetteurs », aussi à Sainte-Blandine.

« Je chasse dans ce secteur depuis plus de 40 ans. L’an dernier j’avais récolté un huit pointes, 195 livres éviscéré. Mon « buck » de cette année compte 10 pointes, 255 livres éviscéré », précise Fabien.

« Juste avant l’ouverture de la chasse le samedi, le chevreuil avait été photographié à Saint-Valérien. Je ne l’avais jamais vu auparavant », commente Fabien Brisson. (Photo courtoisie)
Frédéric Morneau, son heureux partenaire de chasse Fabien Brisson et son cerf trophée. (Photo courtoisie)

Son chevreuil était convoité par nombre de chasseurs, qui l’avaient capté sur leurs caméras de surveillance.  

« J’ai été chanceux. Juste avant l’ouverture de la chasse le samedi, il avait été photographié à Saint-Valérien. Je ne l’avais jamais vu auparavant, sauf à 4 heures le lundi matin. À 7 h, il était devant ma cache. Je l’ai ciblé face à moi à 250 pieds. Un beau tir, une seule balle de ma 308 », relate Fabien qui fera blanchir le panache de 10 pointes. « Je le mérite, j’ai été chanceux à 95% ».

48 cerfs sur la ZEC-BSL

Sur la zec Bas-Saint-Laurent, le directeur Peter Camden précise une récolte de 48 chevreuils, comparativement à 32 l’an dernier et 16 en 2022.

Le nombre de chasseurs a aussi augmenté, signe que les observations s’annonçaient prometteuses cet automne.

De 147 et de 146 chasseurs en 2022 et 2023, la zec a enregistré 239 chasseurs de cerfs en 2024.

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