Crimes sexuels : procès de quatre jours pour Ronald Audet
Trois chefs d’accusation pour le Mont-Jolien de 86 ansRonald Audet, un Mont-Jolien de 86 ans, qui fait face à trois chefs d’accusation en matière de crimes sexuels, subira un procès de quatre jours les 30 juin, 2, 3 et 4 juillet au palais de justice de Rimouski.
C’est ce qui a été décidé mardi matin, au palais de justice de Mont-Joli, alors que les dossiers revenaient devant le juge James Rondeau pour fixer le procès.
Ronald Audet fait face à deux chefs d’accusation d’attentat à la pudeur et un de grossière indécence.
Le vocable attentat à la pudeur n’existe plus aujourd’hui. Il a été remplacé par celui d’agression sexuelle, mais les accusations doivent être celles qui étaient en place au moment des gestes reprochés.
L’octogénaire a été arrêté le 28 septembre 2023 et libéré sous promesse de comparaître le 3 octobre, ce qu’il a fait au palais de justice de Mont-Joli.
Apte à subir son procès
Ronald Audet a été déclaré apte à subir son procès à la suite d’une évaluation par un spécialiste.
« Mon client a eu des problèmes cardiaques qui ont mené à un ACV. Il a des hauts et des bas. Nous avons tenu l’enquête préliminaire pendant que mon client était hospitalisé à la suite d’un ACV », a mentionné Me Caroline Bérubé, lors d’une précédente comparution.
Audet a été cité à son procès au terme de son enquête préliminaire.
Les témoignages livrés au stade de l’enquête préliminaire sont frappés d’une ordonnance de non-publication afin de ne pas influencer le procès à venir. Ronald Audet a choisi un procès devant un juge seul (sans jury).
Les accusations sont en lien avec des événements qui seraient survenus entre septembre 1974 et janvier 1983 à Mont-Joli et à Saint-Zénon-du-Lac Humqui.
Des accusations subséquentes
Quatre nouveaux chefs d’accusation en matière de crimes sexuels ont été portés contre Ronald Audet. Il a plaidé non coupable et demandé la tenue d’un interrogatoire au préalable précédent son procès.
L’interrogatoire au préalable, qui est une nouvelle forme d’enquête préliminaire, permet à la défense de pouvoir interroger un ou des témoins à huis clos, sans juge, mais en présence du procureur de la Couronne.
Il est possible uniquement lorsque la citation à procès n’est pas contestée, comme c’est le cas en l’espèce. L’interrogatoire aura lieu le 5 décembre.
Une ordonnance de non-publication a été prononcée sur tous les détails permettant d’identifier la victime présumée.