Tribunal du logement : une seule ressource au Bas-Saint-Laurent

Le Comité logement Bas-Saint-Laurent a organisé une manifestation devant le Tribunal administratif du logement, mardi, sur la rue Joseph-Moreault. Les responsables de l’organisme veulent dénoncer différentes situations vécues devant ses instances.

Le coordonnateur du comité, Alexandre Cadieux, déplore que les élus de l’Assemblée nationale ne puissent fournir des réponses pour améliorer le fonctionnement du tribunal.

Monsieur Cadieux précise qu’il n’y a que Matane, Rimouski et Rivière-du-Loup qui se partagent une même personne employée au Tribunal administratif du logement.

Il ajoute que comme la région se partage une même ressource, il n’y a qu’un jour de rendez-vous par mois à Matane. Alexandre Cadieux fournit cet exemple pour illustrer les difficultés de parler à un agent.

Le remède à tous les maux

« Souvent, quand on parle aux élus, oui nous leur parlons de procédures administratives, mais on leur parle aussi des hausses de loyer abusives, des personnes qui subissent du harcèlement ou des reprises de logements. Ce sont des problèmes concrets. Surtout depuis que la ministre Duranceau est là, le remède à tous les maux, c’est qu’il y a le Tribunal du logement. C’est la réponse à tous les problèmes, mais cette réponse est déficiente chez nous », indique monsieur Cadieux.

Comme il est très difficile de rejoindre le TAL par téléphone (neuf personnes sur 10 se font raccrocher au nez), Alexandre Cadieux mentionne que la prise de rendez-vous, l’ouverture de dossiers et même le dépôt de preuves pour une audience doivent se faire en ligne.