Océanic : équipe améliorée, mais du travail reste à faire
Lettre ouverte de Robin Lebel de Rimouski
L’Océanic recevait les Saguenéens de Chicoutimi en fin d’après-midi, le 30 novembre dernier. J’étais sur place et je fus, pour tout dire, vraiment surpris de l’amélioration de l’équipe.
La dernière fois où je m’étais rendu à une partie de nos Nics, j’avais compté quatre joueurs dominants dans l’alignement rimouskois. Là, j’ai arrêté le compteur à neuf, soit plus du double.
À l’évidence, tout un travail a été effectué par l’équipe d’entraîneur. Joël Perreault, Donald Dufresne et Michel Ouellet semblent vraiment marcher main dans la main. Tout cela se reflète sur la patinoire.
Comme partisan, mon chiffre magique est de 12 joueurs dominants, solides par leurs jeux, pour prétendre à un championnat canadien.
L’organisation, qui me semble tout près d’être une vraie aspirante aux grands honneurs, devra dénicher deux joueurs de centre imposants.
Je parle de 6 pieds et 3 pouces, 200 livres, en mesure de jouer en désavantage numérique et un défenseur gaucher solide et robuste dans sa zone. Un type de défenseur comme l’était Donald Dufresne dans ces belles années.

Vous savez, des joueurs de grande taille ne sont pas juste grands, leurs bras aussi, leurs bâtons tout autant, ce qui fait qu’ils couvrent plus de surface de jeu.
Ces trois joueurs effaceraient une lacune de poids chez l’Océanic. Avez-vous remarqué? Il y a pas moins de cinq joueurs de 170 livres et moins. C’est trop, beaucoup trop.
Trouver des perles rares
Comment trouver ces perles rares? Je suggère de regarder du côté des équipes qui seront à maturité en 2025 ou 2026. Eux seront prêts à écouter et donner ce qu’il faut à Rimouski.
L’Océanic devra leur retourner l’ascenseur l’an prochain ou dans deux ans. Le directeur-gérant, Danny Dupont, sortira un autre lapin de son chapeau. Il en est bien capable.

Cela dit, encore toutes mes félicitations aux membres du personnel d’entraîneur. Ils accomplissent tout un travail.