Inondations à Matane : 84 bâtiments évacués
Des glaces ont envahi les terrains des résidencesLa journée de jeudi fut mouvementée pour la Ville de Matane. Un embâcle sur la rivière menaçait d’inonder tout le centre-ville. La Ville a évacué tous les résidents et commerçants de l’avenue D’Amours ainsi que des rues de la Baie, de l’Île et de la Marée.
Comme le rapporte Radio-Canada, la rivière Matane est sortie de son lit. Des sous-sols ont été inondées et des glaces ont envahi les terrains des résidences situées au bord de l’eau dans les rues de la Baie et de la Marée.
Tous les résidents et commerces du secteur est de la rivière ont été appelés à quitter les lieux. L’ordre d’évacuation a touché 84 bâtiments.
Un centre de la petite enfance ainsi qu’une maison d’hébergement temporaire pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer étaient aussi situés dans le secteur. Ils ont été aussi évacués.
Le maire de Matane, Eddy Métivier, indique qu’il est encore trop tôt pour tracer le bilan des dommages et des évacuations préventives.
Les équipes des services d’urgence sont demeurées sur un pied d’alerte presque toute la journée.
Une situation qui se résorbe
Pour le moment, la Ville se dit encore en mode d’évaluation de la situation.
À 15 h 30, les autorités annonçait que certains résidents pouvaient réintégrer leur domicile, soient ceux des rues D’Amours à partir de St-Rédempteur vers le nord seulement (vers la route 132), De la Marée, De l’Île et De la Baie.
Le centre de services aux sinistrés demeure ouvert à la salle civique de l’hôtel de ville de Matane jusqu’à nouvel ordre.
Le pont Marie-Marsolet (centre-ville) est de nouveau ouvert à la circulation.
Des opérations de nettoyage sont en cours, le secteur est donc fermé à la circulation.
Record pour décembre
Pour le secteur de La Mitis et de Rimouski-Neigette, un record de précipitations liquides a été battu, mercredi, confirme Environnement Canada.
Il est tombé 42 millimètres lors de la journée, surpassant l’ancienne marque de 38 millimètres pour le dernier mois de l’année, remontant au 11 décembre 1993.
« On a reçu jusqu’à 75 millimètres à l’intérieur des terres et encore plus en se rapprochant du Nouveau-Brunswick », indique le météorologue chez Environnement Canada, Jean-Philippe Bégin.