Actualités > Éducation > Feu à l’ISMER : un élevage unique au monde parmi les pertes
Éducation

Feu à l’ISMER : un élevage unique au monde parmi les pertes

L'UQAR a fait le point sur l'incendie dans le centre de recherches
Parmi les pertes à l’ISMER, un élevage d’ombles de fontaine unique au monde. (Photo courtoisie Patrick Clayton/Engbretson Underwater)

Le feu et la fumée ont créé de lourds dommages à la station aquicole de l’Institut des sciences de la mer (ISMER) après l’incendie dans le centre de recherches du district Pointe-au-Père appartenant à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR). Parmi les pertes, un élevage d’ombles de fontaine unique au monde.

Sa direction a fait le point concernant le brasier, survenu dans la zone des bassins la plus récente, au cours de la nuit du 4 au 5 décembre.

Ces bassins recréent l’habitat de certaines espèces de poisson.

L’élevage, étudié à l’ISMER depuis la création de la station de recherche, a péri dans l’incendie puisqu’il est sensible aux changements de température.

Quant aux autres zones, certaines sont déjà rouvertes et le nettoyage se poursuit dans d’autres.

Pour les équipements endommagés, l’UQAR attend des résultats des expertises réalisées afin de savoir s’ils pourront être remis en marche.

Un entrepreneur spécialisé en réparation et nettoyage a travaillé sur place sur la rue Marconi. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Sur le plan des activités d’enseignement et de recherche, douze équipes de recherche sont en activité à la station aquicole.

Quatre d’entre elles menaient des travaux dans la salle des bassins touchée par l’incendie.

Ces équipes ont été rencontrées et tout est mis en œuvre dans le but de trouver des solutions afin de relancer rapidement leurs projets de recherche.

Les autres équipes reprendront progressivement leurs activités au fur et à mesure de l’avancement des travaux de rétablissement.

Plus important institut au Canada

Plus important institut de recherche universitaire francophone en sciences de la mer au Canada, l’ISMER regroupe une importante masse critique de chercheurs ainsi que d’étudiants d’horizons disciplinaires variés.

La Station aquicole de l’ISMER-UQAR a été sauvée, mais la fumée et l’eau ont causé des dommages majeurs. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Ces spécialistes se consacrent à la découverte et à l’avancement des connaissances sur les milieux marins et côtiers.

Facebook Twitter Reddit