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Monique Vézina est décédée à 89 ans

Ex-députée de Rimouski-Témiscouata et ancienne ministre progressiste-conservatrice
Élue à la Chambre des communes en 1984 et 1988, Monique Vézina a dirigé de nombreux ministères fédéraux. (Photo courtoisie CPAC)

L’ex-députée de Rimouski-Témiscouata et ancienne ministre progressiste-conservatrice dans le gouvernement de Brian Mulroney, Monique Vézina, est décédée dans la nuit de samedi à dimanche à l’âge de 89 ans.

Élue à la Chambre des communes en 1984 et 1988, elle a quitté la vie politique fédérale en 1993.

Madame Vézina a dirigé plusieurs ministères à Ottawa, notamment ceux des Relations extérieures et du Développement international, de la Francophonie, de l’Approvisionnement et des Services, des Transports, de l’Emploi et de l’Immigration.

Née à Rimouski le 13 juillet 1935, elle s’est impliquée activement au sein de nombreuses causes sociales ou culturelles avant son passage en politique, dont les Dames Hélène-de-Champlain.

Cette association, vouée à la promotion des lettres québécoises dont elle sera la présidente nationale, a contribué à la fondation, en 1964, du Salon du livre de Rimouski, le plus vieux événement du genre au Québec.

« J’ai toujours été fière de ma mère. Monique a toujours été très ouverte d’esprit avec nous et, pour elle, c’était important que nous élargissions nos horizons », commente sa fille, Mireille, au Soir.ca.

Monique Vézina, à gauche, lors de la remise de la médaille de l’Assemblée nationale à Michel Dompierre, son ancien attaché politique. Sur la photo, elle accompagne notamment l’ex-député de Rimouski, Harold LeBel et le directeur du Salon du livre de Rimouski, Robin Doucet. (Photo courtoisie)

Première femme à accéder à un poste d’importante au sein du Mouvement Desjardins à titre de présidente de la Fédération des caisses du Bas-Saint-Laurent, Monique Vézina a été membre du conseil d’administration et du comité exécutif de la Confédération des caisses populaires et d’économie Desjardins ainsi que présidente de la Fondation Girardin-Vaillancourt (l’actuelle Fondation Desjardins) et du conseil d’administration de l’Institut coopératif Desjardins (devenu le Centre de formation Desjardins).

Au coeur du mouvement souverainiste

Se tournant vers le mouvement souverainiste à la veille du référendum de 1995, elle a présidé la Commission nationale sur l’avenir du Québec et la Commission des aînées et aînés sur l’avenir du Québec, mises en place par le gouvernement du Parti Québécois, avant de faire campagne au sein de la coalition des Partenaires pour la souveraineté.

L’ex-députée de Rimouski-Témiscouata et ministre fédérale, Monique Vézina (Photo courtoisie)

Monique Vézina a aussi été présidente du Mouvement national des Québécoises et de Québécois et de la Conférence des peuples de langue française, de 1996 à 1998, avant d’accepter de diriger le Bureau québécois de l’Année internationale des personnes âgées.

Nombreux honneurs et distinctions

Au cours de sa fructueuse carrière, madame Vézina a reçu de nombreux honneurs et de distinctions.

Elle est nommée commandeur de l’Ordre de la Pléiade pour son implication dans la promotion du français au Québec et à l’international, membre de l’Ordre du Mérite coopératif par le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité ainsi que Grand Patriote de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.

Monique Vézina a aussi été décorée de la Médaille du jubilé d’or de la reine Elizabeth II et de l’insigne d’Officière de l’Ordre national du Québec, la plus haute distinction honorifique décernée par le gouvernement du Québec.

Monique Vézina, à droite, en compagnie de son époux, Jean-Yves et deux de ses enfants, Mireille et l’ex-maire de RImouski, Marc Parent. (Photo Facebook)

Mariée à Jean-Yves Parent, ex-conseiller municipal, madame Vézina était la mère de quatre enfants, dont l’ancien maire de Rimouski, Marc Parent.

« Elle nous a incités à faire autant des activités sportives que culturelles durant notre jeunesse. Elle nous a très souvent prêté sa voiture pour qu’on puisse se rendre à nos activités, que ce soit dans la région, à Québec ou à Montréal. Pour elle, tous ces moments étaient des occasions de développer notre autonomie, notre indépendance et notre future implication sociale », raconte Mireille Parent.

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