Ex-usine Les Fruits de mer de l’Est : l’incendie criminel écarté

La Sûreté du Québec écarte la thèse d’un acte criminel pour expliquer l’incendie ayant ravagé l’ancienne usine de transformation Les Fruits de mer de l’Est, le 29 mars dernier, à Matane.

Après neuf mois d’enquête, les policiers ne peut toutefois pas déterminer, à ce jour, l’origine du feu.

À la suite du brasier survenu la veille, vers 18 h 30, certaines informations avaient convaincu la SQ, le 30 mars, de transférer l’enquête à sa division des crimes majeurs.

Des techniciens en scène de crime ont notamment été appelés sur place.

Une trentaine de pompiers avaient réussi à contrôler le feu assez rapidement avant qu’il reprenne de la vigueur par la suite. Il n’y a pas eu de blessé.

Quelque 120 résidents de Matane-sur-Mer ont dû être évacués en raison de la présence de réservoirs d’ammoniac liquide dans l’usine, une substance utilisée pour la réfrigération.

L’incendie survenait deux semaines après la fermeture définitive de l’usine, située stratégiquement dans la zone industrialo-portuaire de Matane. Les autorités locales espéraient toujours trouver un repreneur.

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, avait laissé entendre avoir eu des discussions un responsable de l’entreprise danoise propriétaire de l’usine, Royal Greenland.

55 emplois locaux perdus

Fondée en 1967, Les Fruits de mer de l’Est de Matane ont annoncé leur fermeture, le 18 mars dernier, en raison de la baisse des quotas et des prix du marché pour la crevette, le crabe et le homard, combinés à la hausse des coûts de production et aux difficultés à recruter de la main-d’œuvre.

En tout, 55 employés locaux ont perdu leur emploi, en plus des 150 travailleurs étrangers temporaires attendus pour le début de la saison du crabe.