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Chasse et pêche

Joé Gilbert Gingras : nouveau guide étoile d’Anticosti

Volonté de faire vivre des expériences mémorables à ses clients

On dit de lui que c’est une étoile montante dans la sphère des guides de chasse sur l’île d’Anticosti. Son nom, Joé Gilbert Gingras, qualifié de « guide exceptionnel ».

Sa bonne réputation est issue de sa passion pour la chasse, et de sa volonté de faire vivre des expériences mémorables à ses clients, en leur faisant connaître le succès qu’ils désirent, dans le segment de leur choix.

Joé doit être vraiment exceptionnel pour qu’un guide de chasse comme lui ait une si bonne réputation, autant de succès de récolte, et tout ça à sa première saison de chasse sur l’île aux cerfs d’Anticosti, en 2024.

« Il a fait récolter des mâles matures tout l’automne ». raconte-t-on sur l’île.

Son rêve devenu réalité

Se définissant comme « un maniaque de la chasse », Joé ajoute que des changements majeurs sont venus bousculer sa vie privée. Puis il a tout laissé derrière lui pour se consacrer à sa passion et vivre de son rêve.

« J’ai tout abandonné, même mon centre de débitage; pour orignal et chevreuil, que j’avais chez moi, à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, et un travail de boucher, à Saint-Augustin. J’ai laissé mon ancienne vie derrière moi, et « go », je me suis lancé à 100 milles à l’heure », dit-il.

Direction, l’Île d’Henri Menier.

(Photo courtoisie SÉPAQ-Anticosti)

« J’ai découvert dans le secteur de Dauphiné Sud, un territoire incroyable, avec un potentiel de gros cerfs, en y mettant le temps qu’il faut, et les efforts nécessaires. Et tous mes clients ont fait de très belles chasses et récolté ce qu’ils souhaitaient. Ils ont laissé passer de beaux « bucks », dans l’espoir de faire encore mieux. Les trois premiers jours, la barre était à huit pointes. Quitte à récolter des femelles au dernier jour de chasse. Ce qui est très acceptable. J’aide mes chasseurs à avoir de belles réussites. Une journée, entre autres, j’ai fait prélever quatre « bucks » matures, à deux clients, un le matin et un autre en après-midi ».

Été de prospection et de préparation

Pour préparer sa première saison de chasse sur Anticosti, Joé a passé l’été sur l’île, à faire des « trails » dans divers secteurs de SÉPAQ-Anticosti.

Dix jours avant le début de la chasse, chez lui, dans Dauphiné Sud, il a prospecté partout, pénétré la grosse forêt, marché les plaines et les « swamps », afin de recueillir le plus d’informations possibles pour diriger et accompagner ses clients vers des sites prometteurs de grands mâles bien panachés.

 « J’ai fait ça toute la saison, en allant le plus loin possible dans mon territoire en début, tout en conservant les secteurs les plus proches pour la fin du séjour. J’ai fait de petites caches un peu partout, ouvert des sentiers, planté des piquets en bord pour accéder aux bons endroits, bref, j’ai vraiment amélioré le territoire de 120 km2 de Dauphiné Sud ».

Il est le seul guide pour 14 groupes de quatre chasseurs, tout l’automne.

Leurs succès de chasses confirmés, les clients ont vite « rebooké », ou réservé le même séjour pour 2025.

Après sa récente chasse à succès du cerf sur Anticosti, où Robert Piché a prélevé ce mâle de 9 pointes (Photo courtoisie Robert Piché)

Le Commandant Robert Piché aussi, aux mêmes dates.  

« Je l’ai guidé et c’est moi qui lui ai fait cibler son chevreuil de neuf pointes. J’ai eu beaucoup de plaisir avec lui », se remémore Joé Gilbert Gingras. « Je ne me vois pas ailleurs qu’à Dauphiné Sud, c’est mon terrain et j’ai encore beaucoup à lui donner » !

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