Maxime Blanchette-Joncas veut des élections rapidement
Bilan 2024 du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les BasquesLe député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, salue le travail du Bloc Québécois dans une session chaotique qui a culminé par la démission de la ministre des Finances et vice-première ministre, Chrystia Freeland, le jour même de sa présentation de l’énoncé économique. Il souhaite un déclenchement rapide des élections.
« C’est fini pour le gouvernement Trudeau. Le premier ministre a tout misé sur des bonbons électoralistes dont les Québécois ne veulent pas, ce qui a conduit à la démission de madame Freeland. Elle s’ajoute au départ de huit autres ministres et à la mutinerie de dizaines de députés libéraux. Justin Trudeau a perdu le contrôle de son équipe ministérielle et n’a plus la légitimité pour gouverner sans que la population lui confie un nouveau mandat. Il doit déclencher des élections », estime monsieur Blanchette-Joncas.
Le député estime que la mise à jour économique est catastrophique avec déficit de 61,9 milliards de dollars, 22 MM$ de plus que ce que madame Freeland avait annoncé il y a quelques mois.
« C’est probablement pour cela qu’elle a refusé de présenter la mise à jour ».
Un scrutin en début d’année
« Justin Trudeau doit déclencher des élections dès le début de 2025 afin que les Québécois et les Canadiens composent un nouveau gouvernement qui fera face à la montée du protectionnisme américain et aux défis imposés par la véritable réalité économique et de sécurité du Canada et du Québec. Quelle que soit la composition de ce nouveau gouvernement, nous avons prouvé que plus d’élus bloquistes qui s’occupent des priorités du Québec, c’est le meilleur choix », lance celui qui devra faire campagne dans une nouvelle circonscription incluant La Mitis et La Matapédia.
« Ce sera un nouveau défi pour moi. Je dois composer avec la nouvelle carte électorale. Mon défi sera de prouver aux citoyens de La Mitis et de La Matapédia que je mérite leur confiance. Ce sont des gens qui me connaissent peu. Ce sont 40 000 nouvelles personnes et beaucoup de municipalités. Je veux poursuivre le travail et être disponible pour eux. Ce sera un bon défi de passer de 39 municipalités à 54 et à 102 000 électeurs. Logistiquement, ça va demander un effort de plus, mais je suis prêt. C’est pour cela que j’ai décidé de me représenter », indique monsieur Blanchette-Joncas.
Le député ne sera pas en terrain totalement inconnu puisqu’il est un ancien étudiant de l’école Le Mistral de Mont-Joli où il a joué au football au sein du programme Pentagone-Le Mistral.
« J’ai aussi de la famille dans La Matapédia. Ce sont des communautés que je connais tout de même. J’ai déjà commencé à aller rencontrer les gens. Je connais déjà une bonne partie des élus et des acteurs socioéconomiques de La Mitis et de La Matapédia ».
Des gains importants pour la circonscription
Dressant son bilan 2024, le député Maxime Blanchette-Joncas se dit très fier des nombreux gains obtenus pour les citoyens de sa circonscription. « J’ai fait ce que j’ai dit que j’allais faire. J’ai été cohérent », dit-il.
L’année a été particulièrement productive dans les projets de logements afin de mettre un frein à une crise du logement sans précédent dans la région, principalement par le financement de plusieurs projets de création de logements sociaux et abordables.
« Qu’il s’agisse du projet de la Société de développement Angus, de celui de La Logeri, d’Unitaînés, de la reconversion de la Maison-mère des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire ou de logements destinés aux étudiants de l’Université du Québec à Rimouski, en tout, c’est plus de 120 M $ investis chez nous pour la création de près de 800 nouveaux logements », souligne-t-il.
Maxime Blanchette-Joncas rappelle que des gains ont également été faits pour des infrastructures culturelles, notamment pour le Vieux-Théâtre de Saint-Fabien.
Le député se réjouit également du dénouement de plusieurs dossiers citoyens au cours de l’année, entre autres celui de Simon Croz, largement médiatisé.
École de langue
Un autre dossier majeur pour le député fédéral, c’est la fermeture de l’école de langue de Trois-Pistoles.
« Je n’ai pas tardé pour déplorer la décision de l’Université Western de mettre fin aux activités de l’école d’immersion française de Trois-Pistoles. C’est la plus vieille école d’immersion française au Canada. Je me suis impliqué dans ce dossier dès le départ. J’ai fait des pressions pour que la ministre de l’Immigration augmente les compensations offertes aux familles d’accueil. Je souhaite collaborer de nouveau pour assurer une relance de cette institution très importante pour Trois-Pistoles et la MRC des Basques. Nous avons un devoir de préserver l’héritage de cette école qui représente toute la fierté d’une communauté ».