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Bilan 2024 : une heure d’attente au pont de la rivière Rimouski

Fin du chantier de 30 M $ débuté en 2022
Des automobilistes à l’approche du chantier du pont de la rivière Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Le Soir.ca poursuit sa rétrospective des nouvelles marquantes de 2024. Si Rimouski demeure une ville paisible sans véritable heure de pointe, de nombreux automobilistes ont « goûté » à la congestion, l’été dernier, avant la fin des travaux du pont enjambant la rivière Rimouski sur la route 132, au centre-ville.

En août, des lecteurs interpellaient notre média numérique afin de dénoncer la situation, alors que l’entrepreneur responsable du chantier de 30 M $, Construction Polaris CMM Inc., complètait le remplacement du tablier de la portion nord de la structure.

De nombreux conducteurs certifiaient avoir pris jusqu’à une heure pour traverser le secteur des travaux, au moment où la circulation s’effectuait sur une seule voie dans les deux sens.

Si les ralentissements se sont poursuivis durant tout le mois de septembre, les usagers à bout de patience ont enfin pu souffler, en octobre, avec la fin du chantier débuté en 2022.

En complétant la troisième phase du chantier, les ouvriers attachés au projet venaient de prolonger la durée de vie du pont de 75 ans avec le remplacement complet du tablier, la réparation des unités de fondation et l’élargissement de la structure avec l’intégration de la piste cyclable de la Promenade de la mer.

Bien qu’essentiel, le chantier aura par contre irrité des milliers de Rimouskois quotidiennement dans les trois dernières années.

Jusqu’à la fin, le temps d’attente moyen pour traverser le secteur avoisinait 30 minutes pour traverser environ trois kilomètres.

Une grue installée sur le pont de la rivière Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

« Nous remercions les automobilistes de leur patience et de leur compréhension. Oui, la circulation lourde n’a pas toujours été facile. Ce n’était pas un pont en milieu rural. On parle quand même du plus important pont à l’est de Québec avec un débit de 25 000 véhicules par jour », indiquait à ce moment le porte-parole régional du ministère des Transports et de la Mobilité durable, Jean-Philippe Langlais.

Le « zipper »

Pendant ces trois années, plusieurs conducteurs ont appris la fameuse méthode d’insertion tardive, appelée aussi « zipper » ou « en fermeture éclair », pour traverser le secteur particulièrement aux heures de pointe.

À l’approche d’un chantier, les usagers ont souvent le réflexe de se ranger très tôt dans la voie sans entraves, alors que la méthode recommandait de rester dans la même voie jusqu’au biseau de fermeture et de s’insérer, à tour de rôle, entre les véhicules de la voie ouverte, en clignotant pour signaler son intention.

Tel que constaté à certaines reprises, des automobilistes frustrés se plaçaient carrément au centre des deux voies pour éviter d’offrir l’insertion à d’autres.

« Il y a eu beaucoup d’éducation à faire et la présence des signaleurs a été bénéfique dans les dernières semaines. La gymnastique a été complexe à organiser, mais le résultat en vaut la peine avec un pont maintenant adapté à la réalité d’aujourd’hui », indique monsieur Langlais.

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