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Chasse et pêche

Chasser la « poule de Noël » encore jusqu’au 15 janvier

Dans la majorité des zones du Québec
Avec la neige, la perdrix se branche pour faire le plein de petits bourgeons du bouleau jaune, du peuplier faux-tremble et de petits fruits rouges du cormier, s’il en reste. (Photo Le Soir.ca- Ernie Wells)

Les chasseurs de perdrix ont encore quelques jours pour chasser la gélinotte huppée, la « poule de Noël », disait un ex-directeur de la réserve faunique Duchénier, Alain Langlais, qui avait initié la chasse du petit gibier après celle chevreuil et avant les Fêtes.

À l’aube du premier quart du 21e siècle, 2025, avec une forêt encore accessible, sinon qu’on pénètre en raquettes, on peut chasser la perdrix jusqu’au 15 janvier dans la majorité des zones de chasse de la province.

Le collègue Jeannot Ruel, du magazine Sentier Chasse-Pêche, est toujours étonné de constater qu’après la chasse du chevreuil, la plupart des disciples de Saint-Hubert, patron des chasseurs, rangent leurs armes.

« Pourtant, il reste encore à la saison courante de chasse à la gélinotte huppée, puisque celle-ci ne se termine qu’à la mi-janvier. Cette période est très favorable à cette chasse, avec peu neige au sol, et l’absence presque complète d’autres chasseurs sur le terrain », écrit-il sur le Blogue de son magazine.

Se nourrir à chaque jour

Jeannot précise que les gélinottes huppées ne peuvent pas accumuler de réserve de gras énergétique pendant les périodes creuses et elles doivent se nourrir quotidiennement pour renouveler régulièrement cette énergie.

(Photo courtoisie SÉPAQ)

« Le tout est de savoir quand et où, et c’est là que l’expérience du chasseur est la meilleure conseillère », écrit-il. J’ajoute qu’il en est de même pour le Dindon sauvage qui doit aussi se nourrir au quotidien.

À découvrir… dans le jabot

Le chasseur profitera de sa première « poule des bois » pour examiner le contenu du jabot, à la base du cou interne de l’oiseau, pour y découvrir la nourriture fraîchement ingurgitée et non encore digérée.

« Ce qui peut permettre au chasseur de diriger ses recherches vers des secteurs précis de forêt ».

Actuellement, la perdrix est attirée par les fruits de l’aubépine, et les petits fruits rouges du sorbier ou cormier.

« Les fruits de pimbina, qui ressemblent à ceux du cormier, attirent les perdrix. Avec la neige, dame gélinotte fait le plein de petits bourgeons du bouleau jaune et du peuplier faux-tremble », précise Jeannot Ruel, le doyen des chroniqueurs de chasse et de pêche au Québec.

Un couple de tétras des savanes ou tétras du Canada, avec la femelle à gauche et le mâle, plus coloré, à droite. Les tétras ont la même grosseur que la perdrix, mais sont beaucoup plus rares et ils sont reconnus pour être très peu farouches, contrairement à la gélinotte. (Photo Le Soir.ca- Ernie Wells)

Dans les forêts publiques et privées, le quota demeure à cinq perdrix par jour. L’enregistrement en ligne est obligatoire. Des droits de chasse quotidiens s’appliquent.

La chasse peut être interdite dans certains territoires particuliers de zones données.

Pas de chance à prendre, consultez les règles du ministère en liens avec cette espèce.

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