Presbytère Sainte-Agnès : la victime n’était pas un itinérant
Un individu à la recherche de cuivre a causé lui-même l'explosionLa victime de l’explosion de l’ex-presbytère Sainte-Agnès, survenue le 19 décembre dernier, n’était pas un itinérant. Il s’agissait plutôt d’un individu âgé dans la quarantaine à la recherche de cuivre qui aurait causé lui-même l’accident.
Selon nos informations, il ne s’agissait pas de sa première visite dans l’ex-presbytère, au point où la Sûreté du Québec préparait son arrestation.
La SQ avait confirmé au Soir.ca, le 20 décembre, que la personne retrouvée dans les décombres « rôdait dans le bâtiment » au moment de l’explosion et « n’avait pas l’autorisation des propriétaires de se trouver sur les lieux ».
Des policiers ont retrouvé son corps alors qu’ils travaillaient à déterminer les causes du brasier.
La SQ avait pris en charge l’enquête sur le feu en raison des indices recueillis sur place.
Explosion et embrassement généralisé
Les pompiers du Service de sécurité incendie de Rimouski ont été appelés sur les lieux, dans la nuit du 18 au 19 décembre vers 4 h, pour une explosion suivie d’un embrasement généralisé du bâtiment sur tous les étages.
Les sapeurs ont réussi à circonscrire le feu avant que les flammes se propagent à l’école du Grand-Pavois-de-Sainte-Agnès, située à proximité.
Des réservoirs de propane se trouvaient près de l’ex-presbytère.
Les pompiers rimouskois ont dû faire appel à leurs confrères de la MRC de Rimouski-Neigette en raison de l’ampleur de l’incendie. Une cinquantaine de sapeurs ont combattu le feu.