« Trudeau vivait sur du temps emprunté »
Maxime Blanchette-Joncas réagit à la démission de Justin TrudeauS’il estime que les jours de Justin Trudeau comme premier ministre étaient comptés, le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, enjoint le Parti libéral du Canada à choisir son nouveau chef le plus rapidement possible, ce printemps, pour que ce dernier déclenche des élections dès son entrée en poste.
« Trudeau vivait sur du temps emprunté. On l’a vu avant la période des fêtes. La vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, a claqué la porte en pleine journée de mise à jour économique, une journée très importante pour le gouvernement. On a vu la grogne dans le Parti libéral. Il y a eu une perte de confiance de la part de nombreux députés et ministres importants. Ce n’est pas une surprise », croit le représentant bloquiste.
À présent, monsieur Blanchette-Joncas se prépare à un scrutin qui se tiendra au printemps.
Non négociable
Les chefs de tous les partis à la Chambre des communes ont réitéré leur appel à des élections fédérales hâtives après l’annonce du départ de Justin Trudeau à la tête du pays et du Parti libéral du Canada.
« C’est non négociable. Le gouvernement est formé de gens qui ont été choisis par Justin Trudreau. Tu as beau changé la tête dirigeante, il s’agit de la même équipe », indique Maxime Blanchette-Joncas.
Justin Trudeau a confirmé, lundi matin, qu’il cèdera son poste de premier ministre et celui de chef du Parti libéral du Canada au terme d’une course à la chefferie dans les prochaines semaines.
Pour ce faire, les travaux des parlementaires à la Chambre des communes ne reprendront que le 24 mars.