Créanciers de la SOPER : plusieurs questions sur la faillite
Très peu de chances de récupérer leur argentRien n’a transpiré de la première assemblée des créanciers de l’ex-Société de promotion économique de Rimouski (SOPER). Les créanciers ont toutefois très peu de chances de récupérer leur argent, puisque l’ex-organisme économique ne possédait pas d’actifs significatifs.
La syndic de BDO Canada Limitée, Louise Gagnon, précise que plusieurs questions ont émané de la rencontre virtuelle tenue lundi après-midi, à partir de ses bureaux de l’avenue Belzile à Rimouski, mais rien d’intérêt public.
Les créances de l’ancien organisme municipal se chiffre 2,3 M $. Les principaux créanciers sont la Ville de Rimouski, la MRC de Rimouski-Neigette, le ministère des Affaires municipale et de l’Habitation et Technipro BSL.
À ce cela s’ajoute un montant de 9 M $ pour le propriétaire du bâtiment Novarium, le Groupe Tanguay.
Cette somme représente les sommes dues au cours des 13 prochaines années. Le bail se chiffre à 60 000 $ mensuellement.
La SOPER a déclaré faillite à la fin du mois de novembre.
L’ex-président directeur général, Martin Beaulieu, a fait parvenir une mise en demeure au maire de Rimouski, Guy Caron, à la fin de la dernière année.