Olympiques : nouvel objectif pour Emma Ducharme
Année 2024 exceptionnelle pour la nageuse rimouskoiseAprès avoir nagé dans la même piscine que Summer Mcintosh, la sensation canadienne des Jeux de Paris, Emma Ducharme n’a plus qu’un objectif en tête : participer elle-aussi aux Olympiques.
Peu importe si cela se passe en 2028 à Los Angeles ou en 2032 à Brisbane, en Australie, la Rimouskoise sait qu’elle possède les atouts nécessaires pour se tailler une place parmi l’élite nationale.
Après une année 2024 où elle a multiplié les podiums, les records et les performances extraordinaires à tous les niveaux, l’athlète du Club de natation les Dauphins a été invitée à participer aux Essais olympiques de natation en vue des Jeux de Paris, en juillet dernier.
Sa 41e position importait peu. À 16 ans, l’expérience de compétitionner contre des médaillées olympiques et les meilleures au pays valait le déplacement jusqu’à Toronto.
« J’ai vécu les semaines les plus stressantes de ma vie. Il n’y avait pas de limite d’âge aux essais. J’ai vu Summer réaliser son record du monde aux 400 mètres quatre nages. Je dois maintenant gagner en confiance, à perfectionner toutes les petites choses qui vont me permettre de gagner des centièmes de seconde. Chaque virage et chaque poussée peuvent changer le cours d’une épreuve », affirme-t-elle.
Nommée l’athlète de l’année pour une troisième année de suite chez les Dauphins, Ducharme a complété 2024 en terminant deux fois dans le top 10 lors de la compétition « Ontario Junior International » aussi présenté à Toronto, réunissant 394 des meilleurs nageurs âgés de 18 ans et moins au pays.
Elle a participé à quatre finales dans ses cinq épreuves, se classant 5e au 50 mètres dos, à deux centièmes de seconde de la 3e place et 10e au 100 mètres dos.
Déménagement à prévoir
Étudiante en sciences de la nature, Emma Ducharme se destine à une carrière en médecine dentaire. Dans les prochaines années, elle devra donc jongler avec un déménagement à l’extérieur du Bas-Saint-Laurent, de longues études universitaires et un entraînement intensif dans la piscine.
« J’aurais pu quitter Rimouski pour le cégep, mais je me sentais pas prête à me retrouver dans un appartement seule et loin de ma famille. Je continue à m’améliorer et d’avoir du plaisir avec mes coéquipiers et mes entraîneurs, même si on n’est un plus petit club avec moins de nageurs. On est très proche et on se tient entre tous les Dauphins », indique la jeune athlète.