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Saint-Fabien : Transports Québec s’attaque à la poudrerie

Étude réalisée pour la route 132
Une photo d’un accident survenu sur la route 132 entre Saint-Fabien et Saint-Simon. (Photo courtoisie)

Le ministère des Transports du Québec (MTQ) s’attaque à la poudrerie qui cause énormément d’ennuis aux automobilistes sur la route 132 à Saint-Fabien, dans le secteur du Pic Champlain ainsi que plus à l’ouest vers Saint-Simon.

Une étude a été réalisée au cours de la dernière année pour faire un portrait de la situation afin de mettre en place les mesures les plus appropriées.

« On voulait savoir quel type de haies brise-vent était le mieux adapté et à quels endroits il fallait les installer. L’étude a été réalisée de 2023 à 2024 », indique la conseillère en communication à la direction régionale du MTQ, Julie Marcoux.

Puisque le projet débute, elle mentionne qu’il est trop tôt pour avoir un échéancier précis.

« Il va falloir rencontrer les propriétaires concernées afin de leur expliquer ce que ça implique. À certains endroits, les haies seront installées sur l’emprise de la route, sur des terres qui nous appartiennent, mais à d’autres endroits, les haies vont devoir être dans les champs pour être plus efficaces. À ce moment, nous aurons à négocier des servitudes avec les propriétaires », explique madame Marcoux.

Les fonctionnaires évaluent actuellement toutes les options en vue d’installer des haies brise-vent ou des clôtures pare-neige sur ces tronçons.

Une portion de la route 132 entre Saint-Fabien et Saint-Simon. (Photo Le Soir.ca- Daniel Dubé)

L’étude conclut que plusieurs possibilités existent pour diminuer la poudrerie.

« Les haies brise-vent végétales seraient la meilleure solution à long terme. L’installation de clôtures pare-neige temporaires, comme on voit à Sainte-Odile sur la route 232, pourrait se faire de manière temporaire pour couper la poudrerie en attendant la maturité des arbres », signale Julie Marcoux.

Connaissance accrue

Le ministère a affiné ses connaissances sur la lutte à la poudrerie au cours des dernières années, notamment grâce au travail d’une équipe située en Chaudière-Appalaches.

« Cela nous permet de faire des interventions plus ciblées et plus efficaces. Il y a des calculs assez complexes à faire sur la hauteur des arbres et la distance de la route de la haie brise-vent. L’objectif est d’améliorer la sécurité des automobilistes et de diminuer les fermetures de routes », affirme-t-elle.

SecteursNb total accidentsGravité M/BG/BL/DMS*Nb accidents lors de conditions avec neige/grêle ou poudrerie/tempêteGravité M/BG/BL/DMS*
Ouest (environ 4 km)100/1/2/770/0/0/7
Est (environ 4,5 km)322/1/7/22180/1/3/14

*Accidents mortels (M), avec blessés graves (BG), avec blessés mineurs (BM) ou avec dommages matériels seulement (DMS)

Le choix des routes a été fait en fonction des historiques d’accident et des problèmes de visibilité.

« C’est ce qui nous a amenés à penser au secteur de Saint-Fabien qui est ressorti pour le Bas-Saint-Laurent. Le ministère a lancé une étude pour être sûr de faire les bonnes interventions, surtout que nous sommes en terres agricoles

Accidents dans les secteurs étudiés

Le MTQ rapporte 42 accidents entre 2018 et 2022 dans les secteurs étudiés.

« Il s’agit d’accidents survenus lors de conditions climatiques hivernales dont les causes peuvent être variables, les causes les plus communes étant la vitesse excessive, l’inattention et les facultés affaiblies », précise Julie Marcoux.

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