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« Les Sea Dogs avant les Wildcats » – Maël Lavigne

Un « trois en trois » dans les Maritimes pour l’Océanic
Maël Lavigne (Photo Le Soir.ca – René Alary)

Les deux meilleures équipes de la LHJMQ, au pourcentage des points accumulés au classement, l’Océanic et les Wildcats de Moncton, ont un premier rendez-vous cette saison, samedi soir au Centre Avenir.

Il s’agit d’un match très attendu, notamment à Rimouski, surtout que les Wildcats dominent depuis le début de la saison. À domicile, ils n’ont subi que trois revers en temps réglementaire en 20 parties (16-3-1-0). 

Pour l’Océanic, il s’agira du deuxième match d’une séquence de trois en trois jours dans les Maritimes. Il jouera également à Saint John, vendredi, et à Charlottetown, dimanche. Mentionnons que les Wildcats seront aussi en action vendredi en recevant Bathurst.

« Dans un voyage comme ça, on ne peut pas penser au match de samedi à Moncton. Il faut se concentrer sur le premier, vendredi à Saint John », avise Joël Perrault.

L’attaquant de l’Océanic, Maël Lavigne (Photo Océanic/Iften Redjah)

L’attaquant de 19 ans, Maël Lavigne, s’efforce de penser comme ça, mais le défi intéressant que représente Moncton lui trotte dans la tête.   

« C’est certain que c’est un match entre deux équipes de haut de classement qu’on attend et on veut démontrer qui sont les king. On va se présenter avec une mentalité de gagnant en espérant sortir de là avec les deux points. Mais, il faut d’abord se concentrer sur le match à Saint John face aux Sea Dogs, vendredi soir », explique-t-il.

Répondant aux journalistes, l’entraineur-chef y est allé d’un propos intéressant. 

« Pas question de surestimer Moncton, même s’ils ont quelques points de plus au classement. Je veux qu’on aborde ce match comme si c’est nous l’équipe à battre. C’est la mentalité qu’on a », assure-t-il.

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Alignement complet

Joël Perrault (Photo Le Soir.ca – René Alary)

Perrault misera sur un alignement de 25 joueurs pour amorcer le voyage. Tout le personnel est disponible. Thomas Langevin sera le gardien, vendredi, et William Lacelle jouera samedi à Moncton. La décision est à venir pour dimanche.

On a questionné l’entraineur-chef sur la composition de l’alignement. Va-t-il faire de la place à quelques-uns des joueurs appelés à être retranchés ?  

« Ça pourrait être les mêmes 20 joueurs, mais on est en réflexion sur la possibilité d’utiliser sept défenseurs. On pourrait varier un petit peu l’alignement considérant que c’est un 3 en 3 pour s’assurer d’avoir des jambes plus fraiches un peu. Mais, rendu où on est dans la saison, l’alignement devrait se ressembler, soir après soir, quand l’équipe est en santé. Avec, peut-être, une ou deux petites différences », observe-t-il en se gardant une petite marge de manoeuvre.

Maël Lavigne : six points en huit matchs

Pour revenir à Maël Lavigne, l’une des acquisitions majeures de Danny Dupont lors de la récente période de transactions, il est toujours à la recherche de son premier but avec l’Océanic. En huit parties, il a accumulé six mentions d’assistance. 

« Je suis super content, ça va très bien, j’ai été très bien accueilli. Je me retrouve avec une organisation de première classe », lance-t-il sans hésiter.

Le trio qu’il complète avec Mathieu Cataford et Eriks Mateiko est, de toute évidence, appelé à produire son lot de buts. 

« Ce sont deux excellents joueurs, repêchés dans la Ligue nationale en 3e ronde. C’est super facile de jouer avec eux, ils me créent de l’espace. J’aime bien ça et je suis confiant qu’en créant une bonne chimie, on va pouvoir performer », dit-il.

Les trois sont appelés à évoluer sur l’une des deux unités du jeu de puissance qui produit en deçà des attentes. 

« Je pense que c’est une question de temps avant que ça débloque. On a tellement de talent dans le vestiaire. On a les joueurs pour remplir les rôles nécessaires. On le travaille lors des entrainements. La chimie va s’installer. Ça va débloquer. À nous de trouver les solutions. Avec Michel Ouellet (entraineur adjoint), on regarde beaucoup les tendances des autres équipes afin de profiter des ouvertures dans les défensives adverses », conclut Lavigne. 

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