De 90 à 70 km/h au Bic : Québec dit non

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable refuse la demande de la Ville de Rimouski de réduire la limite de vitesse sur la route 132 dans le secteur du Bic de 90 à 70 km/h.

Dans un courriel transmis à Radio-Canada, un porte-parole confirme qu’une analyse de la situation a été effectuée en prenant compte de la vitesse réelle pratiquée par les usagers, le débit de circulation et la densité pondérée des accès par kilomètre.

Les résultats obtenus suggèrent une vitesse de 90 km/h, ce qui est conforme à la limite de vitesse présentement affichée.

En juillet, la Ville avait adopté une résolution afin d’exiger de Québec diverses mesures d’atténuation de la vitesse entre la sortie du district et l’entrée est du Parc national du Bic.

Décision aberrante

Rejoint par Le Soir.ca, l’instigateur de la requête, Raynald Lavoie, qui fait aussi partie du Comité de citoyens en faveur du prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski, trouve aberrante la décision prise par le ministère des Transports et de la Mobilité durable.

Il réitère que le Bic est un des rares secteurs sur la route 132 où il n’y a pas une réduction de la vitesse à l’entrée et à la sortie de son périmètre urbain.

« C’est pourtant le cas à Saint-Fabien, Saint-Simon ou Trois-Pistoles. Nous allons recommencer le processus afin de convaincre le ministère de la dangerosité de sa décision. La configuration de la route complique la vision des camionneurs et des autobus scolaires. Les virages à gauche sont très périlleux. Avec les projets de développement en cours, le trafic sur la 132 ne peut qu’augmenter en attendant la construction de l’autoroute 20 », estime monsieur Lavoie.