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Océanic : s’effacer pour mieux gagner

Lettre ouverte de Robin Lebel de Rimouski
Maël St-Denis de l’Océanic a inscrit deux buts dans la victoire de samedi dernier contre les Wildcats à Moncton. (Photo courtoisie)

L’Océanic a réussi tout un test, samedi dernier, contre les Wildcats de Moncton. Par cette victoire, l’équipe s’est prouvée qu’elle peut battre les plus solides formations du circuit junior majeur canadien.

L’alignement monté par Danny Dupont a passé le test.

La question qui se pose maintenant est de savoir si chaque joueur saura prendre la place qui leur est assignée dans l’alignement partant, soir après soir.

On doit ici comprendre que plusieurs joueurs qui sont arrivés depuis quelques semaines avaient un rôle de premier plan avec leurs anciennes formations. Fait assez étonnant, bien souvent, un jeune qui aspire à une carrière professionnelle pense que les dépisteurs professionnels ne regardent que les statistiques.

C’est faux. Présentement, ils ont les yeux grands ouverts sur les décisions que les jeunes de l’Océanic vont prendre. Acceptent-ils les nouvelles responsabilités qui leur sont confiées même si elles sont moindres ?

Les jeunes se montrent-ils flexibles et suivent-ils les plans de matchs ou tentent-ils de se comporter comme des joueurs de premiers trios, même s’ils jouent sur le troisième ?

Est-ce qu’ils sont capables de jouer selon la marque indiquée sur le tableau indicateur ou tentent-ils de faire des flashs afin de se faire voir au détriment de l’équipe ?

Bien sûr que les dépisteurs regardent tout autant les habiletés personnelles, la capacité de se donner 100 % soir après soir, de contrôler le disque en espace restreint, de repérer ses coéquipiers et de réussir les jeux sous pression. Et j’en passe.

Alignement sur le radar

Dans les faits, les meilleurs de chaque année sont connus. Ce que les dépisteurs cherchent, c’est la perle rare qui saura combler bien des postes sur la ligne trois ou quatre dans l’alignement de l’équipe professionnelle qu’ils représentent.

Il est surprenant de voir à quel point le travail des organisations diffère de l’idée qu’on se fait d’elles. L’alignement de l’Océanic est présentement sur le radar.

Est-ce que les jeunes vont comprendre qu’ils ont tout intérêt à s’unir ?

Pierre-Olivier Roy, Jonathan Fauchon et Alexandre Blais (Photo Océanic/Iften Redjah)

La partie de samedi dernier contre Moncton semble démontrer que oui.

Comme l’a répété souvent Martin St-Louis, chacun doit occuper sa chaise du mieux qu’il le peut, tout en gardant l’œil ouvert sur la chaise qui pourrait être prise quand un poste est sur la sellette.

D’écrire cela me rappelle bien des conversations de Doris Labonté quand je m’habillais sur une chaise dans son bureau, tout juste devant lui.

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