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Amazon : Rimouski parmi les villes les plus dépensières

Septième au Québec selon un palmarès, Guy Caron promet de faire mieux
Rimouski est la septième ville au Québec, en 2024, comptabilisant le plus d’achats sur la plateforme en ligne Amazon. (Photo Reuters)

Septième ville au Québec comptabilisant le plus d’achats sur Amazon au cours de la dernière année, Rimouski privilégiera davantage l’achat local, promet le maire Guy Caron.

Selon une enquête publiée dans ses pages en janvier dernier, les Coops de l’information ont dressé le classement des villes cumulant les plus grandes dépenses sur la plateforme en ligne américaine.

Alors que le président Donald Trump souhaite entamer une guerre commerciale avec le Canada, Rimouski arrive au 7e rang de ce classement avec 12 182,91 $ d’achats de matériel sur Amazon entre janvier et octobre 2024.

Dans ce palmarès, elle dépasse des villes d’importance comme Saguenay, Granby, Shawinigan et Québec.

Montréal (291 458,80$), Gatineau (54 764,74$) et Trois-Rivières (31 281,20$) forment le podium. Lévis, Bromont et Magog devancent Rimouski à ce chapitre.

Ces montants proviennent de factures ou compilations transmises par les villes en vertu de la Loi sur l’accès à l’information.

L’achat local va continuer

« Pour Amazon, c’est un contrat de 12 000 $ sur un budget de 125 M $ (de la Ville de Rimouski). Je ne pense pas qu’on soit un des principaux acheteurs sur Amazon. C’est clair qu’on privilégie le plus possible, quand on peut trouver les produits, l’achat local et on va continuer à le faire », indique monsieur Caron.

Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Pourtant, la Ville d’Alma a complètement éliminé ses achats sur Amazon en 2024 après avoir dépensé pour 7 000$ sur la plateforme en 2022 et 2023.

« On s’est questionné, comment se fait-il que les gens achètent sur Amazon? Nous qui prônons l’achat local. Alors on a mis en place une politique, tout simplement », a indiqué le mairesse Sylvie Beaumont à Radio-Canada.

La fermeture des points de service d’Amazon au Québec, en janvier, a coûté l’emploi à près de 4 700 personnes selon des données confirmées par le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale à l’Agence QMI.

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