Fin du procès à Rimouski : Luck Mervil connaîtra son sort le 7 août
Plaidoiries de la Couronne et de la défense
Lors de leurs plaidoiries, la Couronne et la défense ont mis de l’avant les contradictions des versions offertes par la plaignante et l’accusé, jeudi, au dernier jour du procès de Luck Mervil au palais de justice de Rimouski, accusé d’agression sexuelle pour des événements survenus dans la nuit du 23 au 24 juin 2000.
L’avocate de la défense, Véronique Talbot, a soumis au juge James Rondeau que la poursuite n’a pas fait la preuve, hors de tout doute raisonnable, que la présumée victime a bel et bien identifié l’accusé à la suite d’un spectacle de la Fête nationale présenté au parc Beauséjour.
Mervil a toujours affirmé qu’il y avait erreur sur la personne, qu’il ne connaissait pas et qu’il n’avait jamais vu a plaignante avant le début des procédures judiciaires, même si la présumée victime a décrit la nuit au cours de laquelle il l’aurait violée après l’avoir rentré dans un bar du centre-ville de Rimouski.
Me Talbot souligne que les témoignages entendus en preuve afin d’identifier l’artiste demeurent problématiques, notamment concernant certains détail dans la description de son apparence physique et de la voiture qu’il conduisait lors de son passage à Rimouski.
Visage médiatisé
Contrairement à sa collège, la procureure au dossier pour la Direction des poursuites criminelles et pénales, Me Roxanne Bossé-Morin fait valoir qu’il n’y a pas d’erreur sur la personne, alors que la présumée victime a reconnu le visage médiatisé de l’accusé pendant l’agression sexuelle alléguée.
Elle a aussi indiqué qu’un portier a affirmé avoir vu Luck Mervil dès son arrivée au bar après son spectacle au parc Beauséjour.
Le juge Rondeau a pris la cause en délibéré. Il doit rendre son verdict, le 7 août prochain, au palais de justice de Rimouski.