Proxénétisme : l’état mental de Jimmy Lévesque discuté

L’avocate de Jimmy Lévesque, de Rimouski, accusé de proxénétisme, Me Caroline Bérubé, a demandé au juge Martin Gagnon, par le biais de sa collègue Me Maryse Beaulieu, d’exiger la présence physique de son client, détenu à Trois-Rivières, pour pouvoir discuter avec lui.

« C’est impossible d’avoir une discussion par téléphone. Il y a même une possibilité qu’on doive demander une évaluation de son état mental », a mentionné Me Beaulieu, lundi matin, au palais de justice de Rimouski.

Les dossiers avaient été reportés à ce 10 février pour la forme afin de permettre aux deux parties de poursuivre leurs discussions. Ils sont remis à la même étape au 24 février.

Détenu depuis son arrestation

Me Bérubé a renoncé à la tenue de l’enquête sur remise en liberté l’homme de 36 ans, mentionnant que la défense admettait ne pas être en mesure de se décharger de son fardeau de preuve afin de convaincre un juge de remettre son client en liberté, pendant la suite du processus judiciaire.

Lévesque restera donc derrière les barreaux pendant toute la durée des procédures.

Rappelons que la détention préventive, c’est-à-dire celle qui est faite avant l’imposition d’une sentence, compte à 1,5 jour par jour purgé.

Une ordonnance de non-publication a été prononcée par le tribunal concernant toutes informations permettant d’identifier la ou les victimes présumées.

Arrêté à Rivière-du-Loup

Les policiers de la Division des enquêtes sur les crimes majeurs de Rimouski, en collaboration avec les patrouilleurs de Rivière-du-Loup, ont arrêté Jimmy Lévesque dans le secteur de la rue Lafontaine à Rivière-du-Loup, le 7 février 2024. Il est détenu depuis ce moment.

Il faisait l’objet d’un mandat d’arrestation à la suite d’une enquête en matière de proxénétisme.