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Urgence de Trois-Pistoles : pétition en ligne

Disponible sur le site de l’Assemblée nationale et en version papier dans les bureaux municipaux
Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, a pris la parole avec nombreux maires des Basques et de conseillers municipaux de Trois-Pistoles. On reconnait notamment la mairesse de Saint-Médard, Linda Gagnon, celle de Saint-Éloi, Gisèle Saindon et les maires de Saint-Simon et de Saint-Mathieu, Denis Marcoux et Roger Martin, à droite. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

La pétition pour le maintien des soins médicaux d’urgence au Centre hospitalier de Trois-Pistoles est désormais en ligne sur le site de l’Assemblée nationale.

Chaque citoyen peut signer la pétition papier et la pétition en ligne, car elles seront traitées lors du dépôt devant l’Assemblée nationale comme deux pétitions différentes.

« Nous vous invitons à partager ce lien au plus grand nombre, car ce qui pourrait arriver demain à l’urgence de Trois-Pistoles pourrait arriver dans d’autres communautés au Québec », mentionne-t-on.

La pétition peut être signée via ce lien.

Elle est disponible à l’Hôtel de Ville de Trois-Pistoles et dans les bureaux municipaux des neuf autres municipalités de la MRC des Basques.

En plus des délais pouvant causer des décès et d’un important frein à l’accessibilité des soins de santé, la fermeture de l’urgence de Trois-Pistoles de nuit résulterait par le départ de sept médecins sur le territoire des Basques, ce qui aurait comme conséquence de rendre 4 000 patients orphelins de médecins de famille.

La Dre Émilie Pelletier avec des membres du personnel de l’Hôpital de Trois-Pistoles. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

« Les médecins qui travaillent à l’urgence oeuvrent dans des GMF (Groupe de médecine familiale). En fermant la nuit, notre urgence ne sera plus reconnue comme une urgence par le ministère au plan du financement et des effectifs. Le seul fait d’envisager de fermer notre urgence la nuit est inacceptable. C’est un non-sens. Les conséquences seraient catastrophiques quand on sait que chaque minute compte pour sauver des vies. C’est toute l’organisation des soins dans les Basques qui est menacée par une perte d’expertise autant chez les infirmières que chez les médecins », a déclaré la Dre Émilie Pelletier lors du lancement d’une vaste mobilisation, jeudi dernier, à Trois-Pistoles.

Grande marche

Une grande marche se tiendra ce samedi 15 février, à 13 h, dans les rues de Trois-Pistoles. Le départ se fera de l’Aréna Bertrand-Lepage en direction du Centre hospitalier.

Face à un déficit de 34 M $ à résorber d’ici au 31 mars prochain, le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent (CISSS) songerait à fermer l’urgence en soirée et durant la nuit du Centre hospitalier de Trois-Pistoles.

Le Centre hospitalier de Trois-Pistoles (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Service offert sept jours sur sept et 24 heures sur 24, le CISSS planifierait de cesser les activités entre 20 h et 8 h.

Le CISSS du Bas-Saint-Laurent ne veut pas confirmé ni infirmé l’information, indiquant que son plan de retour à l’équilibre budgétaire doit être approuvé par Santé Québec avant de commenter.

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