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Taxe Trump : l’incertitude a déjà des impacts négatifs

Maïté Blanchette-Vézina, a rencontré des entrepreneurs
Maïté Blanchette-Vézina a discuté avec des entrepreneurs de Rimouski ce vendredi matin. (Photo Facebook)

La députée de Rimouski et ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette-Vézina, a rencontré des entrepreneurs, vendredi, pour discuter des menaces tarifaires américaines du président américain Donald Trump.

« Notre première responsabilité comme gouvernement, c’est de protéger notre économie, nos entreprises et les emplois des Québécois », lance-t-elle.

La députée de Rimouski assure qu’elle va continuer de porter la voix des entreprises de la région dans cet épineux dossier.

« Une chose est certaine, c’est qu’on va continuer de porter la voix de nos entreprises, de nos travailleurs et de nos régions auprès des autorités américaines. Je vous assure qu’on travaille en continu à minimiser les impacts de la Taxe Trump », déclare-t-elle.

Sursis de 30 jours

Rappelons que le président américain, Donald Trump, avait menacé d’imposer des tarifs douaniers de 25% sur tous les produits canadiens entrant aux États-Unis à compter du 1er février, avant d’accorder un sursis de 30 jours jusqu’au 4 mars.

Malgré ce sursis, l’incertitude a déjà des impacts négatifs auprès de certaines entreprises de la région. C’est le cas de Panval qui a fermé une de ces lignes de production à son usine de Sayabec.

« C’est sûr que nous sommes toujours très inquiets malgré le sursis de 30 jours. On demeure sur nos gardes. L’imprévisibilité de la situation n’a rien de rassurant. On continue de tenter de servir nos clients le mieux possible », commente le vice-président des ressources humaines chez Uniboard, Louis Beauregard.

La mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault (Photo courtoisie)

L’achat local

Même si le président américain Donald Trump a suspendu pour 30 jours l’imposition d’une surtaxe de 25 % sur les produits en provenance du Canada et du Québec, le conseil municipal de Sainte-Luce a adopté des mesures pour soutenir ses entreprises locales, dont Lulumco, ainsi que l’économie régionale.

« La décision du président des États-Unis de mettre en place cette surtaxe pourrait avoir des répercussions importantes pour les entreprises de Sainte-Luce.  Un comité spécial sera formé pour soutenir les industries locales, avec une attention particulière à Lulumco, notre plus grande entreprise à Sainte-Luce.

Ce comité travaillera à l’identification de solutions visant à maintenir les activités de l’entreprise et à éviter toute perte d’emplois durant cette période d’incertitude économique », commente la mairesse de Sainte-Luce, Micheline Barriault.

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