Actualités > Justice > Pornographie juvénile : discussions sur Jean-Philippe Lepage
Justice

Pornographie juvénile : discussions sur Jean-Philippe Lepage

Procès devant jury précédé d’une enquête préliminaire à venir
Jean-Philippe Lepage (Photo courtoisie)

Prévus ce lundi au palais de justice de Rimouski, les dossiers de Jean-Philippe Lepage, 33 ans, de Rimouski, qui fait face à huit chefs d’accusation en lien avec de la pornographie juvénile, ont été reportés à la même étape à ce jeudi 27 février afin de permettre aux deux parties de discuter.

L’avocate de l’accusée, Me Jacinthe Maurice, a indiqué au juge James Rondeau ne pas avoir eu le temps de discuter avec sa collègue du ministère public, Me Marie-Pier Chicoine-Côté.

Lepage a opté pour un procès devant un jury précédé d’une enquête préliminaire dont la date devrait être fixée ce jeudi. Elle se tiendra sous la forme d’un interrogatoire au préalable.

L’interrogatoire au préalable permet à la défense d’interroger des témoins avant le procès, à huis clos, sans la présence d’un juge. Il est possible uniquement lorsque la citation à procès n’est pas contestée par la défense.

Plus tôt dans les procédures, l’ancien avocat de l’accusé, Me Hugo Caissy, souhaitait tenir une conférence de facilitation, mais la procureure de la Couronne, Me Marie-Pier Chicoine-Côté avait refusé indiquant à la juge Annick Boivin, qu’il n’y avait aucune possibilité d’entente entre les parties.

Examen de la détention

En décembre dernier, Lepage avait renoncé à l’examen de sa détention. Il restera donc détenu pendant le reste des procédures judiciaires.

L’examen de la détention, appelé requête Myers, est prévu au Code criminel après 90 jours de détention pour voir si la détention du prévenu est toujours requise.

« Nous n’avons pas d’éléments nouveaux à soumettre au tribunal pour le convaincre de remettre mon client en liberté », avait mentionné Me Hugo Caissy.

Lepage a renoncé à la tenue de son enquête sur remise en liberté, le 24 mai dernier, son avocat estimant ne pas être en mesure de convaincre un tribunal de remettre son client en liberté.

Rappelons que la détention préventive faite avant l’imposition d’une sentence compte à 1,5 jour par jour purgé.

Preuve volumineuse

La preuve du ministère public fait entre 500 et 1 000 pages, en plus de nombreux textos.

Lepage a comparu par vidéoconférence en direct de centre de détention de Rimouski.

Il est notamment accusé d’avoir eu en sa possession de la pornographie juvénile, d’avoir accédé à de la pornographie juvénile, de production de pornographie juvénile et de bris de probation.

La Sûreté du Québec avait procédé à son arrestation, le 15 mai 2024.

Une perquisition a aussi eu lieu à son domicile pour saisir du matériel.

Facebook Twitter Reddit