Pierre-Luc Leclerc achève sa thérapie
Accusé de harcèlement criminel et de bris d’engagement
Pierre-Luc Leclerc, l’ancien attaché politique du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, achève sa thérapie pour homme violent au CRC Le Pavillon à Québec.
Accusé de harcèlement criminel et de bris d’engagement, l’homme de 38 ans a été arrêté pour une première fois le 17 juin dernier relativement des événements qui se seraient déroulés entre le 26 novembre 2022 et le 16 juin 2024.
Des conditions de remise en liberté lui avaient alors été imposées.
Leclerc a été arrêté une deuxième fois le 13 septembre dernier.
« Il est à l’étape post-thérapie et il va revenir bientôt dans la région. Je dois parfaire mes discussions avec la Couronne avant de prendre position », a mentionné son avocate, Me Maryse Beaulieu, ce vendredi après-midi, au juge James Rondeau, qui a reporté l’orientation et déclaration au 14 avril afin de permettre aux deux parties de discuter.
Leclerc a suivi la thérapie fermée « Je t’aime, moi non plus », qui s’adresse aux hommes détenus, prévenus ou bénéficiaires d’une mesure de rechange présentant une problématique de violence conjugale.
De nombreuses conditions
Pierre-Luc Leclerc a été remis en liberté le 22 novembre 2024, à condition de porter un bracelet antirapprochement et de suivre une thérapie.

Parmi les autres conditions, notons une caution de 500$ sans dépôt, se présenter au tribunal lorsque requis, ne pas quitter la province de Québec, ne pas communiquer avec la plaignante, ne pas se trouver dans un rayon de 500 mètres du lieu de résidence et de travail de cette dernière, s’abstenir de consommer ou d’être en possession d’alcool, de drogue ou de cannabis et une interdiction de posséder des armes.