Chasser avec l’être aimé : le comble de la romance!
Entretien avec le porte-parole de la Sépaq, Simon Boivin
Les amoureux ont célébré la Saint-Valentin ce 14 février, et inspiré de cette fête, le porte-parole de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq), Simon Boivin, estime que chasser avec l’être aimé, c’est le comble de la romance!
« Et chasser en couple peut atteindre les plus hauts sommets du romantisme », ajoute celui qui est un grand amoureux de l’hiver et de la neige, en entrevue à « Rendez-Vous Nature ».
Pour la petite histoire, à l’époque des Romains, l’empereur Claude II avait interdit aux soldats romains de se marier. Un certain Valentin arrangeait les mariages, en secret. Selon la légende, il fut identifié et le 14 février est la date liée à son martyre.
Mais que vient faire la Fête des amoureux dans une émission de chasse, de pêche et de plein air. Ça s’explique, Cupidon était le complice de Valentin. Il excellait à l’arc et il ciblait les coeurs avec ses flèches avec une pointe en forme de cœur.
Toute est dans toutes. « Cupidon chassait avec un arc », ajoute Simon Boivin.
Émotions extrêmes
Selon ce dernier, chasser en couple, permet de vivre une gamme d’émotions extrêmes et contradictoires, qui s’alternent continuellement.
« Du rire aux larmes, de la peur à la contemplation, de l’espoir au découragement font partie de ces émotions ». Et il ajoute : « La personne la mieux placée pour accompagner le chasseur et la chasseuse, c’est son amoureuse, son amoureux. Partir à la chasse avec son chum ou sa blonde et vice versa, ça vient casser la routine de la maison, de la ville ».
Nul doute que pour déconnecter du quotidien, la chasse dans la sauvagerie réunit toutes les qualités requises pour briser la routine et sortir de sa zone de confort.

Les meilleurs partenaires de chasse sont souvent ceux qui réussissent à se comprendre sans rien dire.
« Et il y a aussi l’après chasse. Un grand gibier récolté en couple, donnerait plus de goût à la venaison bio, 100 % naturelle. Un repas de gibier permet de rappeler de bons souvenirs et anecdotes du jour. De retour au chalet ou au camp de chasse, un autre beau moment pour le couple. Devant le foyer ou le poêle à bois, rien de mieux pour raviver la flamme ! »
Partenaire à initier
La chasse en couple permet aussi d’initier sa compagne ou son compagnon à la chasse. Grâce au Permis d’initiation à la chasse, initier est simple.
Un permis spécial s’adresse à tout résident du Québec âgé d’au moins 12 ans, qui ne détient pas un Certificat du chasseur. Avec ce permis, la personne intéressés peut se procurer tous les permis de chasse au tarif régulier.
Aucun cours n’est requis pour en bénéficier, ni pour le maniement d’une arme à feu. Ce permis est accordé une seule fois dans la vie du bénéficiaire.
Ce qui favorise aussi la chasse en couple et en famille, ce sont les femmes qui représentent 30 % des nouveaux détenteurs annuels du Certificat du chasseur. La qualité de l’hébergement en forêt contribue à ce phénomène.

On ne parle plus de camps de chasse avec la bécosse en arrière, la douche en tôle blanchie truffée d’égratignures, avec la rouille autour de la base, le rideau de plastique trop court qui mouille plus le plancher de la salle-de-bains, que la personne qui prend sa couche.
Avec la modernisation des chalets, tant dans les réserves de la SÉPAQ, que dans les pourvoiries et dans certaines zecs, les chalets son contemporains et au goût du jour, ce qui est nettement plus attractif pour les femmes et les familles.
Pour entendre cette entrevue avec Simon Boivin, cliquez sur le lien ci-dessus.