Océanic : deux semaines de rodage

En recevant les Islanders de Charlottetown samedi au Colisée Financière Sun Life, l’Océanic sera opposé à l’équipe qui, fort probablement, sera son adversaire en première ronde des séries. 

Actuellement deuxième au classement de l’Association Est, l’Océanic devrait y demeurer avec deux semaines à jouer au calendrier. Il en est de même pour les Islanders qui ne devraient pas bouger de leur 7^e position.

« On est conscient du classement et eux aussi. Faut pas mettre trop l’emphase sur ça, car c’est un match de saison, mais en sachant qu’il y a une grosse possibilité de les retrouver en première ronde des séries, ça amène un petit plus au match de samedi. On les a affrontés une fois et on n’avait pas joué un fort match là-bas. Maintenant, on veut voir quel match on est capable de jouer contre eux quand on amène notre meilleur hockey », explique Joël Perrault.

Les Islanders ont été l’une des meilleures équipes de la LHJMQ après la dernière période de transaction, jusqu’à il y a tout récemment. Ils n’ont pas de victoires dans leurs cinq derniers matchs (0-3-2-0).

« C’est la dernière étape de notre saison régulière. On veut rentrer en séries sur un bon vibe et avec beaucoup de confiance. Il faut continuer de travailler notre façon de jouer et notre constance », poursuit l’entraineur-chef.

Unités spéciales

Là où l’Océanic est constant, mais pas pour les bonnes raisons, c’est sur les unités spéciales où l’équipe est incapable de se mettre en marche, sur une base régulière. Autant en avantage qu’en désavantage numérique, l’équipe est dans le dernier tiers, parmi les 18 de la ligue, dans ces colonnes de statistiques. Et ce, malgré la maturité et le talent à la disposition des entraineurs. 

« Ce sont des aspects de la partie qui ont été décevants jusqu’ici. Ma job avec les autres entraineurs est de continuer à trouver des solutions et de nous assurer que nos joueurs sont à la bonne place mentalement. Ils sont des compétiteurs qui veulent performer, produire et aider l’équipe. Quand quelque chose ne fonctionne pas, ils le prennent personnellement. C’est aussi de continuer de les supporter. On n’arrivera pas avec des nouveaux joueurs. On a en masse d’outils et on a confiance dans ces joueurs-là. Le problème, ce n’est pas les effectifs. C’est l’exécution » observe Perrault.

L’absence à très long terme de Spencer Gill n’aidera pas. Pier-Olivier Roy se voit confier la responsabilité d’animer le jeu de puissance à la pointe sur la première unité. Luke Coughlin travaillera sur la seconde unité, principalement avec Anthony Paré qui obtient une promotion. « Tony possède un très bon lancer et un bon flair offensif », souligne Perrault.

Blais absent

L’Océanic sera privé des services d’un de ses attaquants du top 6 en Alexandre Blais. « Il obtient une petite journée de maintenance, rien de très grave », indique Perrault.

C’est Anthony Gaudet qui va prendre sa place dans l’alignement. Cela entraine quelques changements dans la composition des trios.

Jonathan Fauchon jouera avec Eriks Mateiko et Mathieu Cataford; Maël St-Denis avec Maxime Coursol et Jacob Mathieu; Dominic Pilote avec Maël Lavigne et Lou Lévesque; Anthony Gaudet avec Loïc Francoeur et Thomas Belzil. 

William Lacelle sera le gardien.