Un grand gibier naturalisé, plus qu’un simple trophée
Mélanie Simard et Gilles Albert font maintenant partie de l'histoire
La récolte d’un grand gibier, cerf de Virginie ou de tout autre espèce, demeure un grand défi, qu’on ne doit pas prendre à la légère. Encore davantage si le chasseur ou la chasseuse se donne comme défi de récolter un « master » dont les bois sortent de l’ordinaire, qui s’imposent par ses dimensions, qu’il soit typique ou atypique.
Mélanie Simard, de Notre-Dame-du-Portage et Gilles Albert, du district Sainte-Blandine, au sud de Rimouski, sont de ces chasseurs soucieux d’immortaliser leur capture et de lui rendre hommage.
D’abord en faisant naturaliser leur trophée, en le confiant dans leurs cas au tanneur-taxidermiste Marc Szymanski, de l’atelier Tannerie-Taxidermie BSL, à Saint-Narcisse-de-Rimouski.
Et en bout de ligne, de le faire mesurer, puis de l’enregistrer pour l’éternité dans les annales de la chasse de Trophée-Québec, qui est le seul registre officiel des grands gibiers trophées, récoltés dans la sauvagerie québécoise.
Plus qu’une décoration
Le trophée de chasse naturalisé est plus qu’un objet décoratif qu’on place sur un mur.
C’est une façon, pour le(a) chasseur(euse), de respecter et d’honorer le gibier qui lui a fait vivre une aventure exceptionnelle, une belle histoire, de grandes émotions, une chasse unique, d’exception, qu’il va revivre, se remémorer et raconter dans le détail à chaque fois qu’il ou elle va admirer son trophée, exposé en évidence dans une pièce distinctive.
Et qui se transmettra à chaque fois que ce trophée, suscitera admiration et des questions des visiteurs.

« Le trophée épouse alors la fonction d’un puissant support de la mémoire cynégétique, de génération en génération », selon Vincent Piednoir, pour Browning.
« C’est vrai, on est toujours heureux de raconter une histoire de chasse, dès qu’on nous pose la question à propos d’un trophée dont on est très fier », commente Mario Ross, qui a évalué les trophées de Mélanie et de Gilles.
Panache unique
L’ex-guide de chasse et franchisé Pronature, a suivi la formation « Boone & Crockett (B&C) », des spécialistes André Beaudry et Raynald Groleau, cofondateurs de Trophée-Québec.
Pour Mario Ross, mesurer une couronne selon les règles « B & C », est un plus-value a ses activités cynégétiques.
« Comme quand on chasse dans l’Ouest canadien. Ça me permet d’évaluer le pointage possible à distance avant de cibler un cerf. Quand la couronne du cervidé est trop petite pour « scorer », on le laisse passer ».
Mario Ross estime que chaque bête bien panachée est unique, tant pour la formation de la ramure, le nombre de pointes, que la grosseur des merrains.
Mélanie Simard et Gilles Albert, figurent maintenant, à vie, sur le site de Trophée-Québec, dans les catégories « Cerf atyique » et « Cerf Anticosti ».
À voir en ligne à tropheequebec.com