60 000 inscrits aux formations : l’avenir de la chasse sent bon!
Réelle progression en 2024 confirme Sécurité Nature
Les différentes formations menant à une certification obligatoire pour la chasse avec arme à feu, arc, arbalète et pour chasser le dindon sauvage, ont connu une réelle progression en 2024.
Du moins si on compare avec les chiffres de 2023. Et la meilleure personne pour nous donner l’heure juste est le grand coordonnateur à la formation à Sécurité nature, qui est la division de la Fédération québécoise des chasseurs et des pêcheurs (FédéCP), Martin Savard.
Les formations de 2024, précisent que quelque 60 000 participants ont suivi les différents cours, un record de participation des amateurs. En 2023, ce sont 54 553 participants qui avaient suivi une formation de Sécurité nature.
Est-ce que ça veut dire qu’on plus s’inquiéter de l’avenir de la chasse au Québec ?
Optimiste pour l’avenir
Après une baisse marquée des inscriptions en 2020 due à la pandémie, les années 2021 et 2022 ont connu un rattrapage important.
Le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu (CCSMAF), pour le Certificat du chasseur, a rejoint 24 903 participants, comparativement à 21 624 en 2023.

En 2023, le cours d’Initiation à la chasse avec arme à feu (ICAF) avait indiqué que ce sont surtout les femmes et les 18 ans et moins qui préfèrent chasser avec une arme à feu dans une proportion de à 51%, par rapport à 49 % chez les hommes.
Les femmes représentent près de 29 % des participants aux cours d’initiation à la chasse, tandis que les jeunes, eux, comptent pour 23 %. Ces tendances sont assez stables depuis les 10 dernières années.
Formation d’armes de poing
La loi fédérale sur le contrôle des armes interdit la vente de pistolets, et de révolver. Or, le nombre d’inscrits à la formation d’armes de poing s’est accru de 24% en 2024, en attirant 3 199 participants, comparativement à 2 569 en 2023.
Comment expliquer la hausse de cette formation pour des armes de poings qu’on a plus le droit d’acheter?
« Cette augmentation s’explique notamment par une demande croissante en formation professionnelle dans le domaine de la sécurité », précise Martin Savard.
Pour entendre cette entrevue avec le coordonnateur à la formation à Sécurité nature, cliquez sur le lien ci-dessus.
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