La Dre Amélie Bourque reconnue comme femme d’exception
Récipiendaire du prix relève Marthe-Pelland 2025
La Dre Amélie Bourque, anesthésiologiste à l’Hôpital régional de Rimouski, est récipiendaire du prix relève Marthe-Pelland 2025 du concours Femmes médecins d’exception.
Il s’agit d’un prix remis à une femme médecin de la relève, comptant 10 ans de pratique ou moins.
Présenté dans le cadre du rendez-vous annuel « Les femmes au cœur de la santé », de la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ), le prix est remis dans la foulée de la Journée internationale des droits de la femme.
Il vise à reconnaitre l’engagement d’une jeune médecin dans les affaires associatives ou publiques, le tout afin d’encourager les femmes en début de carrière à viser des postes de leaders.
La Dre Bourque, dont la candidature a été soumise par des collègues, a un profil qui correspond à ceux recherchés pour le prix, puisqu’en plus d’être anesthésiologiste à Rimouski depuis 2017, elle est aussi la cheffe du département d’anesthésiologie du CISSS du Bas-Saint-Laurent depuis 2020.
Elle chapeaute six hôpitaux, veille à la coordination de 23 spécialistes en anesthésiologie et siège également au conseil d’administration de l’Association des anesthésiologistes du Québec (AAQ), où elle est la plus jeune administratrice.
Des encouragements
Rimouskoise d’adoption depuis le début de sa pratique en 2017, la Dre Amélie Bourque considère que deux points positifs majeurs découlent de la réception du prix Marthe-Pelland.
« Ma candidature a été soumise par des collègues. J’étais donc vraiment contente de le recevoir, en sachant que l’équipe avec laquelle je travaille m’a recommandée. C’est sûr que de travailler comme cheffe de département, ça demande des heures extras, au-delà de la pratique clinique. Je me dis donc que ça vaut la peine d’investir ce temps-là, parce que mon équipe est contente du travail que je fais. C’est comme une reconnaissance de ce petit plus que j’essaie d’apporter à l’équipe, en plus du travail clinique. Oui, c’est un prix qui provient de la FMSQ, mais ce que ça me dit, c’est que ça va bien avec mon équipe et que le travail de chefferie et d’administration que je fais en vaut la peine ».

Si elle a accepté de promouvoir la réception de son prix, c’est aussi pour accomplir le même objectif que poursuit à la base l’initiative.
« Il y a encore du travail à faire pour développer l’accès aux postes de gestions aux femmes. En médecine, on est plutôt paritaire, mais ce n’est pas le cas en gestion. J’espère que ce prix pourra être un élément déclencheur qui ferait en sorte que d’autres collègues, d’autres femmes médecins qui sont relativement tôt dans leur processus de pratique, s’intéressent aux postes de gestion. Je pense qu’en ayant des conseils d’administration et des structures d’administration qui sont paritaires, nous pourrons prendre les meilleures décisions et contribuer à faire bouger les choses, en apportant un vent de changement », indique l’anesthésiologiste.
Prendre sa place
Dre Bourque souhaite ainsi encourager des femmes qui ont des profils et des parcours similaires au sien à prendre leur place.
« On a parfois l’impression qu’un type très précis de personnes serait attendu pour les postes de gestion ou pour occuper un rôle dans un conseil d’administration, mais de mon expérience, le CA de l’Association des Anesthésiologistes du Québec est super accueillant et inclusif. Je sens vraiment que j’y ai ma place, comme jeune et comme femme médecin. Je veux donc encourager les gens à essayer la même chose, dans leur spécialité et dans leur CISSS ».