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L'étincelle et le burnout

S’épanouir : une action en continu

La chronique « L’étincelle et le burnout » par Tamara Roy-Stang
S’épuiser lentement ou rapidement mène au même résultat selon Tamara Roy-Stang. (Photo courtoisie)

Il n’est pas rare que les gens remettent l’épanouissement à demain en s’épuisant aujourd’hui. Ironiquement, l’épuisement d’aujourd’hui est souvent motivé par une intention d’épanouissement demain.

Est-ce que ça sonne logique? Peut-être si on considère l’épanouissement comme étant une destination, un état à atteindre, une sorte de Nirvana.

Ainsi, nous agissons comme si se brûler était une façon de s’y rendre.

Je tiens à dire que je travaille beaucoup en tant qu’entrepreneure et cela ne m’empêche pas d’être complètement en désaccord avec cette approche.

S’épuiser lentement ou rapidement mène au même résultat : une personne qui n’est plus que l’ombre d’elle-même qui doit trouver la force de se rétablir mentalement et physiquement. En plus d’être épuisée, elle doit faire ce travail ardu sans son mode de validation de prédilection, soit la performance.

Les conséquences se manifestent dans la crise de quarantaine ou au moment de prendre la retraite pour certains. Pour d’autres chanceuses (moi, en l’occurrence), c’est la chute libre à 27 ans.

Je suis presque reconnaissante d’avoir pu comprendre la leçon en me brûlant rapidement parce que mon travail permet à plus de personnes de prévenir plutôt que guérir. Je travaille beaucoup, mais ça me nourrit enfin.

Parfois, je dois mettre le pied sur le frein pour écouter la sagesse de mon corps, qui n’a plus besoin de crier pour que je l’écoute. Un murmure et j’ajuste le tir.

L’épanouissement à portée de main

L’épanouissement est disponible ici et maintenant. Pour moi, ce n’est pas un état final, mais un fleurissement en continu avec ses cycles variables d’expansion infinie. Il suffit qu’on prenne des pas, aussi petits soient-ils, dans la direction de nos valeurs. 

La douleur fait partie de la vie, alors aussi bien vivre l’inconfort qui a le plus de sens pour soi. Le plus grand pas peut être d’arrêter d’agir, de trouver fierté et contentement malgré nos imperfections ou d’avoir une conversation qui nous fait peur. 

Il n’y a pas de mesure explicite, seulement un ressenti profond d’alignement.

C’est dans mes formations et mes cours de yoga que j’enseigne cet art de ressentir véritablement et discerner avec clarté.

Reste à l’affût sur votre réseau social favori, puisqu’il y a plusieurs offres en présentiel qui sortiront dans les deux prochaines semaines !

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