Alexander Reford : libéral pour la survie du Canada
Le directeur général des Jardins de Métis confirme sa candidature dans Rimouski-La Matapédia
Confirmant sa candidature comme candidat dans Rimouski-Neigette en vue du scrutin fédéral du 28 avril, Alexander Reford estime que le Parti libéral est le seul qui puisse assurer la survie du Canada dans sa situation actuelle face aux États-Unis et au président Donald Trump.
Le directeur général des Jardins de Métis laissait plané le doute depuis quelques jours. L’information avait toutefois été confirmée au Soir.ca, la semaine dernière.
Dans ce contexte, monsieur Reford admet qu’il s’est laissé convaincre de faire le saut en politique.
« J’ai été invité à postuler par un ami de longue date, David Lametti, pas plus tard qu’en février. C’est donc une aspiration qui m’est venue en raison des réalités politiques que nous vivons présentement. Je me suis donc lancé en politique avec enthousiasme à la suite de sa requête. »
La ministre des Affaires étrangères et du Développement international, Mélanie Joly, a aussi contribué à convaincre le nouveau porte-couleurs libéral.
« Je connais bien Mélanie Joly, parce qu’elle a visité les Jardins à maintes reprises. Cela fait plusieurs fois que nous discutons de politique et elle a pris part à l’effort commun qui m’a convaincu de me présenter dans le comté. »
Inspiré par Mark Carney
Puisqu’il le connaît personnellement, les qualités humaines du nouveau chef Mark Carney ont aussi incité Alexander Reford à faire le saut.

« Le Parti libéral m’a paru comme le parti le plus apte à assurer la bonne gouverne du Canada. Ce n’est pas le Bloc Québécois, le NPD ou le Parti conservateur qui pourra y arriver. Monsieur Carney m’inspire, c’est un être humain remarquable qui possède de multiples talents et qui bénéficie d’une expérience unique. On l’a vu ces deux dernières semaines, il a déjà changé la donne. C’est l’homme de la situation, pour un pays qui a besoin d’un leader d’expérience pour faire face aux pressions qui nous viennent de tous les côtés, mais surtout du sud de notre frontière avec les États-Unis. »
De directeur général à candidat politique
En ce qui concerne les Jardins de Métis, monsieur Reford assure que tout a été réfléchi pour la suite des choses, y compris son changement de rôle.
« C’est un beau défi. Cela fait 31 ans, bientôt 32, où je suis assis aux Jardins, les mains dans la terre ou sur le volant parce que c’est moi qui déneige l’hiver. J’étais impliqué de différentes façons dans l’entreprise. Comme j’avais déjà mentionné mon intention de quitter pour notre 100e anniversaire, ma relève est déjà en planification. Nous avons donc déjà une bonne équipe de responsables à la direction et nous sommes en pourparlers pour l’embauche de mon successeur. Comme nous avons bien planifié le tout, quitter pour cinq semaines de campagne électorale, c’est très possible et je ne mets pas non plus l’entreprise en péril parce que nous avons une équipe du tonnerre. »

Alexander Reford a l’intention de présenter prochainement ses priorités en tant que candidat. Il a toutefois déjà une bonne idée des enjeux de la région.
« J’ai une bonne connaissance du territoire, mais j’apprends lors de chaque rencontre de nouveaux enjeux qui touchent les entreprises et les citoyens de la région. J’apprends beaucoup, mais en même temps je pense que j’apporte une vaste connaissance de certains dossiers, que ce soit en économie, en tourisme, en culture ou en conservation. Je suis impliqué dans différents conseils d’administration de différents organismes depuis très longtemps, donc j’ai une bonne maitrise de plusieurs enjeux, mais je suis en train d’en apprendre sur les autres où mes connaissances se résument à celles d’un citoyen qui observe la scène politique. »