Maxime Blanchette-Joncas : fébrile face à son nouveau défi
À la recherche d'un troisième mandat fédéral
Le député sortant de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, tentera d’être réélu pour un troisième mandat le 28 avril, cette fois-ci dans la nouvelle circonscription de Rimouski-La Matapédia.
Le candidat du Bloc québécois entame cette campagne électorale avec fébrilité. Élu pour une première fois en 2019, les électeurs lui ont réitéré leur confiance deux ans plus tard.
« Je suis déjà actif sur le terrain. Je suis fin prêt pour cette campagne électorale et j’ai hâte d’aller à la rencontre des citoyens pour entendre leurs préoccupations, écouter les enjeux et échanger avec eux », exprime monsieur Blanchette-Joncas.
Le bloquiste voit le changement de territoire de la circonscription comme étant un nouveau défi.
« Le profil socioéconomique et sociodémographique de La Matapédia et de La Mitis n’est pas du copier-coller avec Témiscouata ou Les Basques. Cependant, il y a des enjeux qui se recoupent, dont la foresterie. Il y a des enjeux spécifiques à chaque territoire, mais ce sont des enjeux régionaux que je connais déjà très bien. On passe de 39 à 55 municipalités », dit-il.
Maxime Blanchette-Joncas souligne qu’il a d’ailleurs des racines à Saint-Moïse dans La Matapédia et qu’il a joué au football pour l’école du Mistral de Mont-Joli pendant quelques années.
Dans les veines
Après cinq ans comme député, le candidat dit avoir toujours le même désir de servir la population et que sa passion est encore présente.
« Je fais de la politique parce que j’aime les gens, j’aime le contact avec eux et j’aime comprendre leur réalité. Je crois avoir les compétences requises pour poursuivre ce travail. J’ai démontré au cours des dernières années que j’étais capable de faire la différence pour ma communauté. Je pense que ma force est ma facilité à être accessible et authentique », mentionne-t-il.

Monsieur Blanchette-Joncas se décrit comme étant un fier régionaliste.
« Ma région me coule dans les veines. Je crois qu’en région nous devrions être capables de nous émanciper et de nous développer au même rythme et au même titre que les gens dans les centres urbains. À l’échelle fédérale, ce n’est pas toujours facile de se faire entendre. J’ai mené des batailles pour consolider les services de proximité en région et je veux développer », souligne-t-il.
Réalisations et intentions
Le député sortant est particulièrement fier du financement amené pour l’UQAR, le Théâtre du Bic ainsi que le Vieux-Théâtre de Saint-Fabien et d’avoir contribué à l’ouverture d’un bureau des passeports à Rimouski.
« Nous sommes aussi allés chercher près de 700 logements en quatre ans et demi pour l’ensemble du territoire. Je veux poursuivre le développement de la région. Ce ne sont pas les enjeux qui manquent. La crise du logement frappe partout et je pense aussi à l’augmentation de la pension de la sécurité de la vieillesse », affirme-t-il.
Maxime Blanchette-Joncas indique que la situation économique actuelle en raison des tarifs douaniers sera un enjeu important de la campagne électorale. Il compte soutenir les entreprises locales s’il est réélu.