Urgence de Trois-Pistoles : pétitions de 9 000 noms déposées
Appuyées par Québec solidaire à l'Assemblée nationale
Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert et le conseiller municipal Éric Belzile ont déposé aux côté du député de Québec Solidaire Vincent Marissal, jeudi, des pétitions pour la sauvegarde de l’urgence de Trois-Pistoles à l’Assemblée nationale.
Ce sont deux pétitions qui ont été déposées par Vincent Marissal, soit la pétition papier de 5853 signatures et la pétition en ligne de 3 745 signatures.
« Merci à Vincent Marissal d’avoir porté les deux pétitions et la voix de toute la MRC des Basques. C’est maintenant au tour de Santé Québec de prendre la bonne décision. La mobilisation des Basques a encore une fois été remarquable et c’est une brique qui, nous l’espérons, va faire des vagues à l’Assemblée nationale. Merci à tous les signataires et à ceux et celles qui ont diffusé la pétition sur tout le territoire de la MRC des Basques », commente le maire Guilbert.
L’urgence toujours menacée
Dans un dépliant créé en collaboration avec le groupe citoyens.
« Il y a urgence pour notre Urgence » le Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires du Bas-Saint-Laurent souligne que la fermeture de nuit de l’urgence engendrera la fermeture de l’unité d’observation 24-72h qui a été utilisée pour 269 patients en 2024.

Selon le Syndicat, la fermeture de nuit de l’urgence aura pour effet de prolonger les délais de prise en charge, aggravant les maladies, d’allonger la durée des hospitalisations, faute d’intervention rapide et d’augmenter les risques de séquelles irréversibles pour les patients.
L’urgence de Trois-Pistoles reçoit environ 700 ambulances par année.
Des conséquences catastrophiques
« Le seul fait d’envisager de fermer notre urgence la nuit est inacceptable. C’est un non-sens. Les conséquences seraient catastrophiques quand on sait que chaque minute compte pour sauver des vies. C’est toute l’organisation des soins dans les Basques qui est menacée par une perte d’expertise autant chez les infirmières que chez les médecins », déclare Émilie Pelletier, médecin à l’urgence de Trois-Pistoles.
