Los Angeles en 2028 : Maude Charron toujours en réflexion
Sept mois après sa deuxième médaille olympique remportée à Paris
Maude Charron n’a pas encore statué sur la suite ou non de sa carrière en prévision de Jeux olympiques de 2028 à Los Angeles.
Sept mois après sa deuxième médaille olympique remportée à Paris, l’haltérophile de Sainte-Luce a indiqué au Soir.ca ne pas être prête à prendre une décision pour le futur.
« J’essaie de reprendre plaisir à l’entrainement et à la vie en dehors du sport et de me détacher de la pression médiatique et publique », a-t-elle répondu à notre demande d’entrevue.
En août dernier, Charron mentionnait au collègue Olivier Therriault qu’elle devait réfléchir à son avenir.
« Je me suis entraînée tellement longtemps. Je réfléchis à ce que je veux faire en tant qu’être humain, parce que je ne suis pas juste une athlète. C’est dur après un événement si important de trouver un défi aussi gratifiant. J’ai des blessures à guérir. Une pression à faire redescendre » expliquait la diplômée en techniques policières.
Maude Charron indiquait avoir besoin de temps pour statuer sur ce qu’elle souhaite pour elle-même.

« C’est positif de rencontrer les gens, mais je ne fais pas du sport pour être connue ou pour être une vedette », déclarait l’athlète de 31 ans.
Nouveau club d’haltérophilie à Rimouski
En février dernier, Charron a cofondé L’Armada de l’Est, un nouveau club d’haltérophilie à Rimouski à but non lucratif.
Officiellement affilié à la Fédération d’haltérophilie du Québec, le club veut démocratiser le sport et encourager la relève locale.
Avec l’aide de Marie-Pier Gendron, L’Armada de l’Est offrira prochainement des cours de groupe et des cours privés et semi-privés.
Le 1er février dernier, ses athlètes ont participé à leur première compétition intraclub, permettant ainsi d’assurer l’admissibilité de la région de l’Est-du-Québec à la finale des Jeux du Québec de 2026.

« Nous sommes vraiment motivés à rendre accessible l’haltérophilie dans la région d’autant plus avec la vague de popularité que ce sport a gagné dans les dernières années. On a commencé nos opérations officiellement avec une compétition afin de rencontrer les exigences de Sport Québec. C’est ce qui a précipité l’ouverture du club », indiquait Maude Charron dans un communiqué de presse diffusé en février dernier.