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Écoquartier : CMētis fait le point

L'organisme explique ses démarches
Une esquisse du projet d’écoquartier (Photo courtoisie CMétis)

Comme le comité de copilotage du projet d’Écoquartier de Rimouski confirmait la semaine dernière que le projet verrait bel et bien le jour malgré le refus du conseil municipal de Rimouski de soutenir financièrement le projet de CMētis, l’organisme à but non lucratif fait le point sur ses démarches.

L’adjointe à la direction de CMétis, Annabelle Gagné, rappelle que le président-directeur général de l’organisme, Philippe Dufort, avait rapidement nommé l’intention de son organisation de présenter un nouveau montage financier à la Ville de Rimouski.

« La demande d’aide financière était une proposition que la Ville avait faite. On nous avait bien dit que ce n’était pas comme ça que c’était fait d’habitude, mais on nous avait invités à la soumettre quand même pour avoir l’apport du conseil municipal. Pour nous, c’était une première version. Ça n’a pas fonctionné avec le conseil, donc nous allons soumettre un nouveau montage financier, parce que l’on considère toujours que le projet a lieu d’être à Rimouski et nous allons continuer à travailler avec la Ville dans ce sens », relate madame Gagné.

Pour ce qui est de l’échéancier, CMētis prévoit désormais débuter les travaux de l’Écoquartier rimouskois en 2026, plutôt qu’en 2025.

Du côté du comité de copilotage du projet d’Écoquartier de Rimouski, l’adjointe à la direction de CMétis rapporte qu’un courriel a été transmis à ses membres pour les rassurer.

Le président-directeur général de CMétis, Philippe Dufort (Photo courtoisie)

« C’est d’ailleurs ce courriel qui a initié la publication Facebook du 26 mars. Il avait pour but de rassurer les comités citoyens et de leur faire savoir que l’on comptait encore aller de l’avant avec le projet et qu’on allait travailler avec la Ville pour trouver une entente du côté du financement. »

Évolution à Métis-sur-Mer

Annabelle Gagné ajoute qu’en raison de l’évolution du dossier concernant l’écoquartier de Métis-sur-Mer, l’équipe de CMétis a choisi de mettre sur pause les démarches à Rimouski.

« Avec la situation qui se passe à Métis-sur-Mer où il y a une certaine opposition citoyenne en lien avec le règlement d’emprunt et depuis la nouvelle du refus à Rimouski, nous avons mis en pause les démarches à Rimouski, le temps de se concentrer sur l’évolution à Métis-sur-Mer. »

Madame Gagné précise que la proposition financière retravaillée n’a pas encore été conçue, mais que s’il y a des délais, ce n’est pas parce que le projet d’Écoquartier de Rimouski est en péril : c’est parce que CMētis concentre présentement ses efforts à Métis-sur-Mer.

Les éléments au cœur du projet

Finalement, madame Gagné souhaite remettre de l’avant les éléments au cœur du projet d’écoquartier.

« Je pense qu’il faut se rappeler que même s’il y a des projets de construction à Rimouski, on est encore dans un taux d’inoccupation qui est très bas. Oui, les nouveaux chantiers aident pendant la crise du logement, mais il y a beaucoup de logements privés, qui sont au prix courant alors que la ville a grand besoin de logements abordables et c’est ce qui était prévu dans le projet d’Écoquartier de Rimouski. »

Elle ajoute que la partie « éco » du quartier constitue aussi un aspect non négligeable du projet.

« Je pense aussi que l’aspect d’éléments d’écoconstruction qu’on va mettre de l’avant et l’affiliation avec le Créneau d’excellence en écoconstruction du Bas-Saint-Laurent feront que le projet d’Écoquartier de Rimouski sera une vitrine des meilleures pratiques en écoconstruction. En plus, il impliquera la communauté locale par le biais des comités citoyens, ce qui permettra de réfléchir ensemble à ce projet pour créer un milieu de vie bienveillant, qui met de l’avant le partage, l’entraide et où de multiples générations se côtoieront. »

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