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Campagne fédérale : les priorités du maire de Rimouski

Assurance de financement provenant des gouvernements supérieurs
Le maire Guy Caron et le directeur général de la Ville de Rimouski, Marco Desbiens. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

Le Soir.ca a demandé au maire de Rimouski, Guy Caron, quelles étaient ses priorités, et celles de la Ville pour la campagne électorale fédérale en cours.

D’entrée de jeu, celui qui a été député fédéral pour le NPD de 2011 à 2019 parle des inquiétudes causées par le comportement des États-Unis et de leur président Donald Trump.

« Les agissements de notre voisin du Sud ont des impacts majeurs dans notre région. Nous avons besoin d’une réponse forte des différents partis politiques et de nos candidats par rapport à l’impact que les mesures tarifaires auront pour une région comme le Bas-Saint-Laurent », déclare-t-il.

Les infrastructures

L’autre élément prioritaire pour le maire de Rimouski, c’est la question des infrastructures.

« L’argent est beaucoup plus à Ottawa. Nous avons besoin d’avoir des investissements disponibles pour les municipalités. Au pays, les municipalités ont la responsabilité de 61% des infrastructures et elles n’ont que 8% des revenus », indique Guy Caron.

Une esquisse du futur complexe multisports de Rimouski (Photo courtoisie)

Selon lui, la Ville a besoin d’un coup de main des gouvernements supérieurs du Québec et du Canada pour aider à financer ce qu’un gouvernement de proximité doit donner comme services.

« Les municipalités n’ont pas le moyen de constamment augmenter les taxes. Si les municipalités augmentent les taxes de manière trop importante, les gens risquent de perdre leurs maisons. Ce n’est pas la solution. Nous avons besoin d’un rééquilibrage au niveau fiscal. La campagne électorale est un bon moment pour en parler ».

Aéroport de Mont-Joli

Guy Caron parle aussi de l’aviation comme étant une priorité pour la région.

(Photo courtoisie Aéroport de Mont-Joli)

« Nous avons besoin d’avoir une desserte aérienne qui soit fiable entre Mont-Joli et les grands centres. Nous l’avons perdu depuis la COVID. Nous avons besoin que le fédéral prenne au sérieux le besoin de connecter les régions avec les grands centres par un moyen autre que l’autobus ».

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