Cégep de Rimouski : des arbres devront être abattus

Le Cégep de Rimouski planifie actuellement des travaux de plantation, d’émondage et d’abattage qui se dérouleront, en juin, sur ses terrains situés dans le parc devant son bâtiment principal ainsi qu’à proximité de l’Institut maritime du Québec (IMQ).

Selon la directrice générale du Cégep de Rimouski, Julie Gasse, l’institution d’enseignement devra abattre certains de ses arbres pour des questions de sécurité.

« À la suite d’une analyse effectuée par une firme spécialisée l’été dernier, il en résulte que le Cégep de Rimouski doit se départir de quelques arbres ciblés sur ses terrains, incluant un arbre situé sur le terrain de l’IMQ, vu leur forte dégradation ou la mortalité de leur cime. Nous parlons d’arbres dont l’intérieur est creux et qui sont grandement fragilisés. Nos actions visent à assurer la sécurité des usagers et de nos infrastructures », explique madame Gasse.

Sollicitée pour son expertise, la coordonnatrice et enseignante au Département de technologie forestière du Cégep de Rimouski, Barbara Hébert, abonde dans le même sens.

« La pourriture qui atteint l’arbre jusqu’au cœur cause ainsi le dépérissement du sujet, puis, éventuellement, sa mort. Les arbres qui seront coupés sont actuellement dans un état avancé de dépérissement. C’est pour cette raison qu’ils sont dangereux, puisque le tronc ou de grosses branches peuvent casser à tout moment », indique madame Hébert.

Elle ajoute qu’il est tout à fait normal, dans le cycle de vie des arbres, que certains tombent malades et qu’ils soient affectés par les champignons de carie.

« Un legs pour l’avenir »

Le Cégep se dit toutefois conscient du cadre distinctif que ces arbres offrent au centre-ville de Rimouski.

« Ils sont situés sur les terrains du Cégep et de ses composantes possèdent une valeur pour notre communauté. À l’instar de notre bâtiment patrimonial, qui célèbre cette année ses 100 ans, nous sommes aussi engagés à mettre en valeur et à renouveler nos arbres », certifie Julie Gasse.

Pour ces raisons, le Cégep planifie également une opération de replantage à la suite des travaux.

« Nous poursuivons aussi l’idée d’un parc nourricier. Nous avons déjà planté une soixantaine d’arbres et d’arbustes fruitiers sur les terrains du Cégep. Continuer sur cette voie est un beau clin d’œil au passé, puisqu’autrefois était cultivé, sur notre site, un petit verger où l’on retrouvait notamment des pommiers », rappelle madame Gasse.