CISSS du Bas-Saint-Laurent : encore des coupures à venir

Le Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et professionnels de l’administration du CISSS, affilié à la CSN fait le point sur la situation concernant les coupures de postes, annoncés le mois dernier par le CISSS du Bas-Saint-Laurent.

Rappelons qu’il était question de l’abolition de 142 postes principalement administratifs, visant à rétablir l’équilibre budgétaire.

« Au départ, il était annoncé qu’environ 140 postes allaient être coupés, mais au total, ce n’est pas ça du tout. Ce sont peut-être 140 coupés, mais beaucoup sont vacants. Dans notre accréditation syndicale, il y a sept postes où il y aura des supplantations. Ça pourrait être pire, mais ça amène son lot de stress et d’anxiété. Ça va aussi créer une surcharge de travail pour les autres employés qui seront touchés, parce que du moment qu’un poste est coupé, cela signifie que d’autres employés devront en faire plus. Ce sont des choses que l’on ne voit pas nécessairement à court terme, mais à moyen et à long terme on verra l’impact que ça aura », indique le vice-président du Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et professionnels de l’administration du CISSS, affilié à la CSN, Martin Bérubé.

Comme c’était le cas le mois dernier, plusieurs questions restent en suspens.

« On n’a aucune idée de ce que sera la suite des choses. D’après moi, ce n’est que la pointe de l’iceberg et d’autres coupures seront annoncées éventuellement. Et je me trompe peut-être, mais j’ai l’impression que même le CISSS n’est pas trop au courant. Donc, pour le moment, on n’en sait pas plus. J’imagine qu’éventuellement il y aura d’autres coupures et ça risque de continuer comme ça longtemps. Nous avons traversé la première vague, on vient de vivre la deuxième et selon moi, il y en a une troisième qui va suivre. J’ai comme l’impression que même ceux qui travaillent dans les bureaux n’en savent pas plus à ce moment-ci », ajoute le porte-parole syndical.

Le travail de bureau dans le domaine de la santé

En entrevue le mois dernier, monsieur Bérubé rappelait l’importance de ces postes sur les soins de santé offerts à la population.

« Si les coupes se font principalement dans notre accréditation et que ce sont des postes administratifs qui sont coupés, il est possible que certains services doivent fermer plus tôt ou encore qu’ils soient complètement fermés certains jours. »

Il ajoute que ces coupures pourraient aussi engendrer un temps d’attente plus grand pour les bénéficiaires.