Claude Doiron : procès de deux jours en septembre

Le procès de l’ex-porte-parole de la Sûreté du Québec dans l’Est-du-Québec, Claude Doiron, accusé d’agression sexuelle, se tiendra les 23 et 24 septembre au palais de justice de Percé.

C’est ce qui a été décidé ce lundi au palais de justice de Percé, après quatre reports à cette même étape du processus judiciaire.

Une conférence de facilitation a eu lieu le 21 mars. L’exercice a permis de réduire le débat de 13 à deux jours.

Le 24 avril 2024, Doiron avait opté pour un procès devant un juge seul de la Cour du Québec (sans jury) au terme de son enquête préliminaire.

Puisque la défense ne contestait la démarche, ce dernier a été officiellement cité à son procès au terme de l’enquête préliminaire.

Comme c’est généralement le cas, les témoignages livrés au stade de l’enquête préliminaire sont frappés par une ordonnance de non-publication afin de ne pas influencer le procès à venir. Une seule personne a été entendue lors de l’enquête préliminaire.

Des événements remontants à 1988

Claude Doiron est accusé d’agression sexuelle, de contacts sexuels et d’incitation à des contacts sexuels sur une personne de moins de 14 ans pour des événements qui se seraient produits en 1988.

Le mandat d’arrestation à l’encontre du policier a été émis le 14 juin 2023, à la suite d’une enquête de la Direction des affaires internes de la SQ.

Il a comparu une première fois le 26 juin 2023. Il n’a jamais été détenu en lien avec ses accusations.

Une seule victime présumée

Une seule présumée victime est en cause dans ce dossier.

Les gestes reprochés à Claude Doiron se seraient produits entre le 1^er mai et le 30 septembre 1988, à Cloridorme, en Gaspésie. À cette époque, il n’était pas policier.

Suspendu de ses fonctions par la SQ, Claude Doiron devait quitter pour la retraite, le 28 juin 2023.