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Urgence de Trois-Pistoles : la CAQ refuse d’étudier les pétitions

Mobilisation déployée dans les dernières semaines
La Dre Émilie Pelletier avec des membres du personnel de l’Hôpital de Trois-Pistoles. (Photo Le Soir.ca- Alexandre D’Astous)

Les députés caquistes ont refusé d’étudier les pétitions pour le maintien des services à l’urgence de Trois-Pistoles, signée par plus de 9500 citoyens, à la suite de mobilisation déployée dans les dernières semaines.

« Ils préfèrent se fier à Santé Québec. Je crois au contraire qu’il appartient aux élus de défendre les services de santé en région et j’ai plaidé en faveur de l’urgence de Trois-Pistoles. La menace de fermeture est réelle, mais la CAQ ignore la mobilisation sans précédent des citoyens. Qu’en pense la députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata (Amélie Dionne) ? », questionne le porte-parole du PQ en matière de santé, Joël Arsenault.

Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert et le conseiller municipal Éric Belzile, étaient présents aux côtés du député de Québec Solidaire, Vincent Marissal, pour le dépôt des pétitions pour la sauvegarde de l’urgence de Trois-Pistoles à l’Assemblée nationale, le 27 mars dernier.

Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, le député Vincent Marissal et le conseiller municipal Éric Belzile. (Photo Facebook)

Ce sont deux pétitions qui ont été déposées, soit celle papier de 5 853 signatures et celle en ligne de 3 745 signatures.

Des conséquences catastrophiques

« Le seul fait d’envisager de fermer notre urgence la nuit est inacceptable. C’est un non-sens. Les conséquences seraient catastrophiques quand on sait que chaque minute compte pour sauver des vies. C’est toute l’organisation des soins dans les Basques qui est menacée par une perte d’expertise autant chez les infirmières que chez les médecins », déclare Émilie Pelletier, médecin à l’urgence de Trois-Pistoles.

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