Les nids-de-poule de Rimouski : un mois plus tard
Comparaison avec le mois dernier
Environ un mois après la parution de l’article « Après la neige, les nids-de-poule à Rimouski », le coordonnateur des opérations des Travaux publics à la Ville de Rimouski, Éric Dionne, fait le point sur les travaux d’asphaltages en cours sur le territoire afin d’en réparer les nids-de-poule.
« C’est sûr que de la mi-février jusqu’à la deuxième/troisième semaine de mars, on était activement dans les opérations de déneigement, mais conjointement à ça, aussitôt qu’il y avait une accalmie où l’on connaissait des périodes plus douces, nous avons migré vers les travaux d’asphaltage. »
Une différence visible
En ce qui concerne l’avancement des travaux, monsieur Dionne estime que l’état des routes est déjà meilleur que celui du mois dernier.

« C’est dû à l’assèchement des surfaces. Si nous avons quelques jours d’assèchement de surface, c’est certain que les équipes n’arrêtent pas et qu’on bouche autant que possible pour colmater rapidement dans ces contextes et c’est encore plus favorable de cette façon, parce qu’il n’y a pas d’eau dans les trous. Disons que travailler en temps de pluie ne permet pas de procéder dans les règles de l’art. »
Il précise que la Ville se doit de prioriser certains secteurs plus achalandés quand vient le temps des opérations de colmatage.
« C’est du cas par cas, en fonction de la dégradation des chaussées. Nous avons eu quelques épisodes sur le boulevard Saint-Germain. Naturellement, on privilégie les secteurs qui sont très utilisés, parce que l’on comprend que les nids-de-poule qui s’y trouvent peuvent impacter beaucoup plus de personnes qu’un nid-de-poule situé dans une rue secondaire. Donc, habituellement on privilégie les artères principales, suivies des rues principales pour terminer avec les rues secondaires. »
Si les précipitations de neige ont été particulièrement intenses cet hiver, le coordonnateur des opérations des Travaux publics rapporte que les routes n’étaient pas pour autant plus endommagées que l’an dernier.
« Je dirais plutôt que c’est similaire. »
Un processus qui se poursuit dans le temps
Si une importante partie des opérations se fait au printemps, Éric Dionne rappelle que le travail se poursuit sur toute la saison. Il estime d’ailleurs qu’environ 350 000 $ d’enrobé bitumineux seront mis cette année pour boucher les nids-de-poule qui se formeront au courant de l’été ou d’autres projets.
« On fait du colmatage au courant de toute la saison, sauf quand il y a de la neige, à moins d’événement majeur, mais habituellement nous n’avons pas beaucoup d’apparitions de nids-de-poule quand on est en déneigement. Ils apparaissent toujours par la suite, lors des fontes et l’adoucissement des températures. »
C’est d’ailleurs un processus qui revient chaque année.
« On peut même en faire la fin de semaine aussi. Il y a des gens qui sont là, nos journaliers d’urgences, qui peuvent travailler la fin de semaine et les jours fériés, en fonction des besoins, des demandes et de la gravité des cas. »